juridisme [ ʒyridism ] n. m.
• 1940; de juridique
♦ Didact. Attitude de qqn qui s'en tient à la lettre des lois. ⇒ formalisme, légalisme. Faire preuve d'un juridisme excessif.
● juridisme nom masculin (de juridique) Attachement étroit à la règle juridique ; tendance à considérer les questions de manière formelle, sous le seul angle juridique.
⇒JURIDISME, subst. masc.
Formalisme de l'esprit qui incline à faire prévaloir rigoureusement l'application des textes sur des mesures dictées par la justice ou l'équité. Ils [les émotifs] sentent juste quand ils rejettent le formalisme et le juridisme de la vie morale (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 691) :
• ... Calvin, à qui on attribue d'ordinaire une grande rigidité de pensée et un juridisme encore très médiéval, a eu, en fait, l'intuition des grands bouleversements économiques de l'âge moderne...
Univers écon. et soc., 1960, p. 6413.
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1940 (Dépêche de Toulouse, 4 avr. ds Fr. mod. t. 8, p. 222). Formé sur juridique par substitution de isme à -ique. Bbg. QUEM. DDL t. 18.
]. Étymol. et Hist. 1940 (Dépêche de Toulouse, 4 avr. ds Fr. mod. t. 8, p. 222). Formé sur juridique par substitution de isme à -ique. Bbg. QUEM. DDL t. 18.
juridisme [ʒyʀidism] n. m.
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♦ Didact. Attitude de qqn qui s'en tient à la lettre des textes juridiques, du droit (loi, jurisprudence, coutume, etc.). ⇒ Formalisme, légalisme. || Faire preuve d'un juridisme excessif.
0 (…) le « juridisme » français est leur terreur (aux Marocains).
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 80.
REM. Valéry avait employé la var. jurisme (Cahiers, Pl., t. 2, p. 1459), directement tirée du latin : « le jurisme a empoisonné le monde ».
Encyclopédie Universelle. 2012.