kieselguhr ou kieselgur [ kizɛlgur; -gyr ] n. m.
• 1824 ; mot all.
♦ Minér. ⇒ tripoli.
● kieselguhr nom masculin (allemand Kieselgur) Variété de diatomite à fort pouvoir absorbant.
⇒KIESELGUHR, subst. masc.
GÉOL. Variété de roche siliceuse d'origine organique et fossile appartenant au groupe des diatomites [roches siliceuses d'origine organique qu'on peut rayer à l'ongle], composée de squelettes de diatomées, tendre et poreuse, utilisée dans la fabrication de la dynamite et de certains ciments et bétons. Synon. silice, terre d'infusoires. La silice d'infusoires, ou silice fossile, ou Kieselguhr, est employée pour la confection de divers produits réfractaires poreux, pièces pour fourneaux à gaz notamment (LARCHEVÊQUE, Fabric. industr. porcel., 1898, p. 20). Nobel a trouvé que le meilleur absorbant de la nitroglycérine était le kieselguhr, enveloppe fossile de très petites diatomées (VENNIN, CHESNEAU, Poudres et explosifs, 1914, p. 315).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1824 (BEUDANT, p. 846 : kieselguhr, opale hyalite). Mot all. (fém.), de même sens, composé de Kiesel « galet » et de Gu(h)r, terme de minér. (dep. 1562), « masse humide émanant de la roche », dér. de gären « fermenter ».
ÉTYM. 1824, Beudant; mot all., de Kiesel « galet », et Guhr ou Gur « masse humide émanant de la roche ».
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♦ Minér. Roche formée par l'accumulation de coques (frustules) de diatomées, constituées par de la silice hydratée non cristallisée. — Syn. : terre d'infusoires. — REM. On écrit parfois le mot avec la majuscule. || Le Kieselguhr se rencontre dans les sédiments lacustres et marins. — Syn. : tripoli, diatomite. || Les sédiments actuels analogues au Kieselguhr sont appelés boues à diatomées. || Utilisation du kieselguhr pour la fabrication de la dynamite, d'isolants thermiques, de bétons.
Encyclopédie Universelle. 2012.