lamarckisme [ lamarkism ] n. m.
• 1874; de Lamarck, naturaliste fr., 1744-1829
♦ Sc. Théorie transformiste qui explique l'évolution des êtres vivants par leur adaptation au milieu, et par l'hérédité des caractères acquis. Lamarckisme et darwinisme. — Adj. et n. LAMARCKIEN, IENNE .
● lamarckisme nom masculin Théorie exposée par Lamarck, en 1809, dans sa Philosophie zoologique, comportant l'une des toutes premières formulations du concept d'évolution des espèces (transformisme), avant celle de Darwin, et présentant comme cause de l'évolution (lamarckisme) l'hérédité des caractères acquis.
lamarckisme
n. m. Didac. Théorie constituée par l'ensemble des idées de Lamarck sur l'évolution des êtres vivants.
Encycl. Le lamarckisme est à la base du transformisme, mais il s'oppose au darwinisme, car il considère que les divers caractères qu'une espèce acquiert au cours d'une génération, par suite des influences du milieu de vie, sont transmis à la génération suivante. Cette hypothèse est en contradiction avec les découvertes de la génétique moderne (mutations, notamment), mais le néo-lamarckisme demeure vivace.
⇒LAMARCKISME, subst. masc.
Théorie concernant l'origine des espèces et selon laquelle les êtres vivants ont subi, au cours de leur évolution, des transformations régulières et de complexité croissante dues à leur adaptation au milieu et qu'ils ont transmises à leur descendance. Le Lamarckisme explique toute la diversification vitale par l'action des causes extérieures ou des circonstances de vie qui, à la longue, modèlent l'organisme et l'adaptent, soit au milieu qui l'entoure soit à son genre de comportement (J. ROSTAND, La Vie et ses probl., 1939, p. 169).
REM. 1. Lamarckien, -ienne, adj. et subst. Relatif à Lamarck, à ses théories. Hypothèse, théorie lamarckienne. Les Lamarckiens. Partisans ou disciples de Lamarck (ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr., Lexis 1975). 2. Lamarckiste, subst. masc. Partisan ou disciple de Lamarck. Voir Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 713. 3. Néo-lamarckisme, subst. masc. Lamarckisme corrigé et réadapté en réponse aux théories darwiniennes. Le néo-lamarckisme est donc, de toutes les formes actuelles de l'évolutionnisme, la seule qui soit capable d'admettre un principe interne et psychologique de développement (BERGSON, Évol. créatr., 1907, p. 78). 4. Néo-lamarckien, subst. masc. Partisan du néo-lamarckisme. Voir ID., ibid., p. 87.
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1874 (E. HAECKEL, Histoire de la création..., trad. Létourneau, Paris, Reinwald, p. 133). Dér. à l'aide du suff. -isme du nom de Lamarck (Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck, 1744-1829), naturaliste français qui développa cette théorie de l'évolution des espèces.
]. Étymol. et Hist. 1874 (E. HAECKEL, Histoire de la création..., trad. Létourneau, Paris, Reinwald, p. 133). Dér. à l'aide du suff. -isme du nom de Lamarck (Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck, 1744-1829), naturaliste français qui développa cette théorie de l'évolution des espèces.
lamarckisme [lamaʀkism] n. m.
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♦ Sc. Théorie transformiste qui explique l'évolution des êtres vivants par leur adaptation au milieu, et par l'hérédité des caractères acquis. || Lamarckisme et darwinisme.
0 Si les caractères acquis sont héréditaires, chaque génération fait faire un nouveau progrès à l'adaptation de l'espèce, et tous ces petits progrès expliquent sans difficulté l'évolution de celle-ci. C'est le triomphe du lamarckisme.
Yves Delage, l'Hérédité, p. 217 (1903).
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COMP. Néo-lamarckisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.