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• 1449; lambruschier XII^e; lat. pop. °lambruscare, du lat. la(m)brusca « lambrusque », la vigne constituant souvent un motif ornemental

1 ♦ Revêtir de lambris. « Cette salle était lambrissée d'une boiserie de chêne à petits panneaux » (Gautier).

2 ♦ Techn. Étendre un enduit de plâtre sur les parois de (un comble). — P. p. adj. Mansarde lambrissée. — N. m. LAMBRISSAGE , 1454 .

n. m. Action de lambrisser; son résultat.

⇒LAMBRISSAGE, subst. masc.

A. — Action de lambrisser. Lambrissage d'un salon, d'une chambre (Ac. 1935). Lambrissage d'un plafond (Lar. Lang. fr.).

B. — P. méton. Ouvrage en lambris, ensemble des lambris d'une pièce. Lambrissage riche. Je parle (...) d'une somptueuse salle de la Renaissance et de sa voisine, si simple, au lambrissage en marqueterie (GIDE, Journal, 1912, p. 361).

— MAR. Revêtement de bois isolant les locaux d'habitation du navire de la charpente. Sur les navires composites, les compartiments habités et certaines soutes reçoivent un lambrissage en bois, vissé sur la panne intérieure des membres (CRONEAU, Constr. nav. guerre, t. 2, 1892, p. 303).

Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1400-50 (Archives du Nord, B 9096, fol. 18 r° : refaire le lambroissage). Dér. de lambrisser; suff. -age.

lambrissage [lɑ̃bʀisaʒ] n. m.

ÉTYM. 1454; de lambrisser.

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♦ Action de lambrisser. || L'opération du lambrissage (syn. rare : lambrissement, n. m.). Résultat de cette action. || Un lambrissage bien exécuté.