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laverie

laverie [ lavri ] n. f.
• 1776; « lavage » 1555; de laver
1Techn. Lieu, usine où on lave le minerai, la houille.
2Laverie (automatique) : établissement mettant à la disposition des clients des machines à laver en libre accès.

laverie nom féminin Blanchisserie dans laquelle le linge de chaque client est lavé séparément, dans des machines individuelles. Atelier dans lequel un minerai est lavé, c'est-à-dire concentré.

laverie
n. f. Laverie automatique: blanchisserie en libre-service. Syn. (Belgique) lavoir et salon-lavoir.

⇒LAVERIE, subst. fém.
A. — Vieilli. Local aménagé pour le lavage de la vaisselle et des ustensiles de cuisine. Habitation avec laverie. Aucune femme n'était admise dans cette arrière-salle, excepté Louison, la laveuse de vaisselle du café, qui la traversait de temps en temps pour aller de la laverie au « laboratoire » (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 792). Marianne raconte avec complaisance, en se rengorgeant un peu : — Il y a deux mois, monsieur est entré dans la laverie où j'étais en train de laver la vaisselle du déjeuner (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 282).
B. — Établissement commercial équipé de machines à laver automatiques où les particuliers peuvent apporter leur linge à laver ou le laver eux-mêmes. Synon. blanchisserie automatique. Laverie automatique. Ayant un beau jour décidé d'utiliser les services de la laverie automatique installée à proximité de notre immeuble, et dont le nombre dans la capitale est très limité, je partis, heureux de sauter sur cette occasion pour pouvoir papoter un bon moment avec des femmes du quartier tandis que tourneraient nos machines (N. et J. KÉHAYAN, Rue du prolétaire rouge, Paris, Éd. du Seuil, 1978, p. 190).
C. — TECHNOL. INDUSTR.
1. Endroit ou local dans lequel s'effectuent des lavages industriels, en particulier de minerais. Déchets de laverie. Le minerai est monté à dos d'homme, de la tranchée jusqu'à la laverie (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 455). Supposons qu'une laverie ait du minerai inlavable à l'eau; elle doit pulper et laver autrement qu'à l'eau (RATEL, Prépar. mécan. minerais, 1908, p. 325).
2. Atelier où l'on procède au lavage du sel recueilli dans les marais salants. Quelquefois, il est dirigé sur les laveries indépendantes de la saline où il sera nettoyé par barbotage dans une eau saturée propre (STOCKER, Sel, 1949, p. 36).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1584 « action de laver » (JEAN DES COURRES, Œuvres morales, 89 v° ds DELB. Notes mss); 2. 1555 « petite pièce où l'on lave la vaisselle » (Journal du S. de Gouberville, p. 255, éd. A. de N. ds MOISY); 3. 1776 « lieu où l'on lave le minerai » (DE GENSSANE, Traité de la fonte des mines, II, 334 ds DG); 4. 1857 « pièce où l'on lave le linge » (CHESN.); 5. 1951 « blanchisserie » (Lar. mens.). Dér. de laver; suff. -ie.

laverie [lavʀi] n. f.
ÉTYM. 1555, « petite pièce où l'on lave la vaisselle »; de laver, et -erie.
1 (1776). Techn. Lieu, usine où on lave le minerai, la houille.
2 (1951, in Larousse mensuel). || Laverie automatique : blanchisserie équipée de machines à laver où les clients, souvent, surveillent eux-mêmes le lavage.

Encyclopédie Universelle. 2012.