linotype [ linɔtip ] n. f.
• 1889; mot angl. amér., pour line of types « ligne de caractères »
♦ Imprim. Machine à composer au plomb, qui fond d'un bloc chaque ligne de caractères (ligne-bloc) que l'on compose sur un clavier. Matrice d'une linotype. — Abrév. (1939) LINO . Composer à la lino.
⇒LIGNE-BLOC, subst. fém.
TYPOGR. ,,Ligne de caractères en relief, fondue en un seul bloc de métal typographique`` (Impr. 1977; ds Lar. encyclop., QUILLET 1965, Lar. Lang. fr.). Les lignes-blocs sont produites par les machines composeuses-fondeuses du type linotype (Impr. 1977).
— En appos. :
• À l'Exposition universelle de Paris, en 1900, Mergenthaler présentait sa linotype composeuse-fondeuse à clavier, qui produisait par lignes d'un seul bloc, d'où son appellation de composeuse ligne-bloc...
V. LETOUZEY, Typogr., Paris, P.U.F., 1964, p. 40.
Prononc. et Orth. : []. Au plur. des lignes-blocs. Étymol. et Hist. 1953 (QUILLET). Composé de ligne et de bloc.
ligne-bloc [liɲblɔk] n. f.
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♦ Techn. (typogr.). Ligne fondue en un seul bloc par la linotype. || Des lignes-blocs.
0 (…) un jet de métal fondu est envoyé dans le moule que forme l'ensemble des matrices, et l'on obtient une ligne-bloc. Les lignes-blocs tombent, les unes à la suite des autres, dans une galée, d'où elles sont emportées sur le marbre pour la mise en pages.
Philippe Gaillard, Technique du journalisme, p. 95.
Encyclopédie Universelle. 2012.