lytique [ litik ] adj.
• 1924; de lyse
♦ Didact. Qui provoque la lyse. — Par ext. Méd. Susceptible de supprimer certaines activités nerveuses normales ou pathologiques.
♢ Cocktail lytique : mélange de substances, de drogues capable de provoquer la mort.
⊗ HOM. Lithique.
● lytique adjectif Se dit des agents qui provoquent la lyse des macromolécules. ● lytique (homonymes) adjectif lithique adjectif
lytique
adj. BIOL Relatif à la lyse; qui entraîne la lyse.
⇒LYTIQUE, adj.
A. — BIOL. Qui est relatif à la lyse; en partic., qui provoque une lyse. Anticorps, virus lytique. Le benzène exerce sur les globules blancs une action lytique (ROGER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 6 1925, p. 34). Les lysosomes sont de petites vésicules (...). Leur nom (corpuscules lytiques) correspond à leur fonction car ils renferment essentiellement des enzymes lytiques (HUSSON, GRAF, Manuel biol. gén., 1965, p. 40).
B. —MÉD. [En parlant de certaines substances] Qui inhibe ou atténue l'action de certains nerfs, en particulier des nerfs sympathiques et parasympathiques. Les substances lytiques agissent en général sur les médiateurs chimiques par lesquels ces nerfs [sympathiques et parasympathiques] excitent les cellules (Lar. encyclop.).
Prononc.:[litik]. Étymol. et Hist. 1925 biol. action lytique (ROGER, loc. cit.); 1929 méd. substance lytique (ROUSSY, Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2, p. 88). Dér. sav. de lyse; suff. -ique.
lytique [litik] adj.
ÉTYM. 1931; dér. sav. de lyse.
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1 Biol. Qui provoque une lyse. || Pouvoir lytique de la lysine. || Enzymes lytiques.
2 a Méd. Qui est susceptible de supprimer certaines activités nerveuses normales ou pathologiques. — REM. Ce terme est surtout employé en composition, sous forme de suffixe (ex. : anxiolytique, spasmolytique).
b Cour. || Cocktail lytique : mélange de substances, de drogues capable de provoquer la cessation de fonctions vitales (d'un malade dans un état désespéré, dont les souffrances sont très grandes). → Euthanasie. || « L'injection intraveineuse d'un produit mortel ou d'un “cocktail lytique” » (le Monde, 21 sept. 1984, p. 14).
Encyclopédie Universelle. 2012.