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merlon

merlon [ mɛrlɔ̃ ] n. m.
• 1642; it. merlone; p.-ê. emploi fig. de merle « oiseau »
Partie pleine d'un parapet entre deux créneaux, deux embrasures. « Une porte crénelée, dont les merlons fendus s'évasent à la vénitienne » (J.-R. Bloch).

merlon nom masculin (italien merlone) Maçonnerie de la partie supérieure des murailles d'une fortification comprise entre les créneaux. Levée de terre dont on entoure les dépôts d'explosifs ou les bâtiments, dans une poudrerie.

⇒MERLON, subst. masc.
ARCHIT. MILIT., FORTIF.
A. — ,,Partie d'un parapet se plaçant entre deux créneaux`` (VOGÜÉ-NEUFVILLE 1971). Le couronnement [d'un bâtiment] (...) est formé de créneaux dont les merlons arrondis ressemblent à ceux de certaines fortifications bâties en Europe (DU CAMP, Nil, 1854, p. 239).
B. — ,,Levée de terre destinée à servir de protection contre la chaleur, les projections ou les ondes de choc`` (Pyrotechnie 1972). Les ateliers [d'une poudrerie] sont construits en matériaux légers et entourés de merlons ou levées de terre (CHALON, Explosifs mod., 1911, p. 274).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1642 «portion de mur entre deux créneaux» (OUDIN, Seconde part. des Recherches ital. et françoises); 2. 1905 «levée de terre dont on entoure les dépôts d'explosifs» (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, p. 381). Empr. à l'ital. merlone, att. au sens de «créneau» dep. 1561 (CITOLINI ds BATT.), dér. augm. de merlo «id.», du lat. médiév. merulus «id.» (Xe s. ds NIERM.), prob. issu p. métaph. du lat. merulus «merle» (v. A. HORNING ds Z. rom. Philol. t. 21, p. 456 et FEW t. 6, 2, p. 38b).

merlon [mɛʀlɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1642; ital. merlone (→ Merle), 1205; p.-ê. emploi fig. de merle « oiseau ».
Technique.
1 Partie pleine d'un parapet (entre deux embrasures [cit. 1], deux créneaux…).
2 (XXe). Construction ou levée de terre autour de dépôts d'explosifs en surface.

Encyclopédie Universelle. 2012.