millerandage [ milrɑ̃daʒ ] n. m.
• 1903; de millerand, adj. appliqué aux raisins avortés 1868; du lat. millium (millet) granum (grain)
♦ Agric. Avortement partiel ou développement incomplet d'une partie des grains du raisin.
● millerandage nom masculin Accident physiologique de la vigne, dû à une mauvaise fécondation des fleurs qui empêche le développement normal des grains de raisin.
⇒MILLERANDAGE, subst. masc.
VITIC. Avortement plus ou moins complet des grains de raisin causé par la coulure ou par des maladies cryptogamiques. Sensibilité, tendance au millerandage. Ce phénomène s'accompagne de millerandage: à côté des baies normales d'autres présentent une taille réduite. La vigne de Corinthe est un cépage où le millerandage est la règle (LEVADOUX, Vigne, 1961, p.18).
REM. Millerandé, -ée, adj. Affecté par le millerandage. Grains millerandés, grappes millerandées. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1903 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de millerand (1868, LITTRÉ) adj. qualifiant les raisins aux grains très petits, en grand nombre et dépourvus de pépins, prob. dér. de mil1 comme les formes parallèles milleret, millerin désignant ces raisins avec milleran dans les régions viticoles de l'Est (cf. FEW t.6, 2, p.84).
millerandage [milʀɑ̃daʒ] n. m.
ÉTYM. 1903; de millerand (1868), lat. millium « millet », granum « grain », adj. appliqué aux raisins avortés.
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♦ Agric. Avortement partiel ou développement incomplet d'une partie des grains du raisin. || Millerandage causé par la coulure, par les maladies cryptogamiques…
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DÉR. (Du même rad.) Millerandé.
Encyclopédie Universelle. 2012.