mordicus [ mɔrdikys ] adv.
• 1690; mot lat. « en mordant »
♦ Fam. Obstinément, opiniâtrement, sans démordre. Affirmer, soutenir qqch. mordicus. « elle lui tenait tête hardiment, et discutait mordicus » (R. Rolland).
● mordicus adverbe (latin mordicus, en mordant) Familier. Avec une fermeté opiniâtre : Soutenir mordicus une opinion.
mordicus
adv. Fam. Avec opiniâtreté, obstinément. Soutenir mordicus une opinion.
⇒MORDICUS, adv.
Fam. Obstinément, avec entêtement. Maintenir mordicus son point de vue; nier qqc. mordicus. Elle lui dit qu'il lui a changé son Watteau. Le Hon nie, la femme soutient mordicus (GONCOURT, Journal, 1856, p.297). Le vieux garçon est l'horreur des femmes. Et l'on prétend mordicus que je ne le suis point, quoique célibataire fort mûr (AMIEL, Journal, 1866, p.515). Autre chose, de vous à moi, maintenant que personne ne peut m'entendre: le type du cabriolet peut vouloir défendre mordicus son portefeuille (...). On tue dans le feu de l'action (GIONO, Bonh. fou, 1957, p.221).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. ,,On prononce l's`` (Ac. 1935). Étymol. et Hist. 1690 (REGNARD, Homme à bonnes fortunes, sc. de la tirade ds DG). Mot lat. (de mordere «mordre») au propre «en mordant, avec les dents» et au fig. «obstinément». Fréq. abs. littér.:23.
]. Att. ds Ac. dep. 1798. ,,On prononce l's`` (Ac. 1935). Étymol. et Hist. 1690 (REGNARD, Homme à bonnes fortunes, sc. de la tirade ds DG). Mot lat. (de mordere «mordre») au propre «en mordant, avec les dents» et au fig. «obstinément». Fréq. abs. littér.:23.
mordicus [mɔʀdikys] adv.
ÉTYM. 1690, Regnard; mot lat. proprt « en mordant », d'où « sans démordre », de mordere. → Mordre.
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♦ Fam. Obstinément, opiniâtrement, tenacement. || Affirmer (→ Alibi, cit. 2), soutenir qqch. mordicus.
0 (…) comme la fine mouche sentait que Christophe n'aimait rien tant que la sincérité, elle lui tenait tête hardiment, et discutait mordicus. Ils se quittaient très bons amis.
R. Rolland, Jean-Christophe, Foire sur la place, I, p. 735.
Encyclopédie Universelle. 2012.