Akademik

• 1743; mot lat. « morve »

n. m. Sécrétion protectrice des muqueuses. Mucus nasal.

|| ZOOL Substance visqueuse sécrétée par les téguments de certains animaux.

⇒MUCUS, subst. masc.

A.— Substance visqueuse, claire, d'aspect filant, constituée principalement de mucine, soluble dans l'eau, insoluble dans l'alcool et l'éther, qui est sécrétée par certaines glandes et recouvre les membranes muqueuses d'un enduit protecteur tant du point de vue mécanique que du point de vue chimique. [La clinique et l'histologie] nous prouvent que la maladie qui nous occupe est une bronchite chronique avec hypersécrétion de mucus solidifié (CADET DE GASSICOURT, Mal. enf., t. 1, 1880, p. 140). Les fosses nasales sont entièrement tapissées par la muqueuse pituitaire qui sécrète le mucus nasal (BARATOUX, La Voix, 1912, p. 3). V. mucine ex. de Wurtz :

• Ces spermatozoïdes cheminent dans le mucus qui couvre le vagin et l'utérus, et rencontrent à la surface de la muqueuse utérine, l'ovule.

CARREL, L'Homme, 1935, p. 104.

B.— Substance visqueuse sécrétée par les téguments d'un animal. En rampant, il [l'escargot] sécrète un mucus épais, qui, en se desséchant, devient brillant (COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 425).

Prononc. et Orth. :[mykys]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1750 « substance visqueuse sécrétée par les glandes muqueuses » (BONNET ds Mém. de Math. et de Phys., t. 1, p. 483). Mot lat. signifiant « morve ». Déjà att. en 1661 en angl. (salivious mucus ds NED). Fréq. abs. littér. :32.

mucus [mykys] n. m. invar.

ÉTYM. 1743; lat. mucus « morve ».

❖

1 Anat. Liquide transparent, d'aspect filant produit par les glandes muqueuses et servant d'enduit protecteur à la surface des muqueuses. ⇒ Mucosité. || Glande à mucus. || Mucus nasal. || Relatif au mucus. ⇒ Muqueux.