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mycénien

mycénien, ienne [ misenjɛ̃, jɛn ] adj.
• 1842; de Mycènes
Hist. Relatif à la civilisation, à la culture préhellénique dont Mycènes était le centre.

mycénien nom masculin La plus ancienne forme connue du grec (XVIIIe-XVe s. avant J.-C.). ● mycénien, mycénienne adjectif et nom De Mycènes. ● mycénien, mycénienne adjectif Art mycénien, art qui s'est développé dans le monde achéen de 1500 à 1200 avant J.-C. et dont Mycènes a été l'un des centres avec Tirynthe et Orchomène. ● mycénien, mycénienne (expressions) adjectif Art mycénien, art qui s'est développé dans le monde achéen de 1500 à 1200 avant J.-C. et dont Mycènes a été l'un des centres avec Tirynthe et Orchomène.

⇒MYCÉNIEN, -IENNE, adj. et subst.
A. — 1. (Personne) qui habite Mycènes, ville de la Grèce antique, ou qui en est originaire. Ainsi voit-on l'art grec jaillir sur les rivages de l'Attique pour témoigner de la rencontre des Doriens descendus du nord et des Ioniens et Mycéniens imprégnés, par la Syrie, du sang des esclaves noires qui peuplent les harems d'Orient (FAURE, Espr. formes, 1927, p.68). Les Mycéniens et les Achéens détruisirent le brillant Minoen Récent (HADDON, Races hum., trad. par A. Van Gennep, 1930, p.121).
2. Qui appartient à Mycènes ou qui est relatif à la période où cette ville fut florissante. La peinture corporelle du visage et du corps, en usage à l'époque prémycénienne, semble avoir été à peu près abandonnée aux temps mycéniens (J. DÉCHELETTE, Manuel archéol. préhist., celt. et gallo-rom., t. 1, 1914, p.568). Les oeuvres mycéniennes, par contre, ignorent les monstres composites et visent à la vérité (FAURE, Espr. formes, 1927, p.221):
—. N'est-ce pas dans des îles ou des péninsules que se sont produites, et là seulement que pouvaient se produire, des ruptures telles que la substitution d'une Angleterre saxonne à une Bretagne celtique, d'une Espagne chrétienne à une Espagne moresque, d'un Japon moderne à un Japon féodal, et peut-être jadis d'une Grèce hellénique à une Grèce mycénienne?
VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.26.
B.Subst. masc., LING. Langue grecque archaïque. (Ds Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.).
Prononc.:[], fém. [-]. Étymol. et Hist. 1. 1840 géogr. adj. et subst. (Ac. Compl. 1842); 1903 art mycénien (Nouv. Lar. ill.); 2. 1955 ling. adj. et subst. (M. LEJEUNE, Essais de philologie mycénienne ds R. Philol. Litt. Hist. anc., 3e série, t. 29, p.147 et 166). Dér. de Mycènes (lat. Mycena, Mycenae, gr. , ) ville d'Argolide qui fut au IIe millénaire av. J.-C. le centre d'une civilisation préhellénique apparentée à celle de Crète, v. minoen; suff. -ien. Cf. le lat. Mycenenses, -ium «habitants de Mycènes». Au sens 1, l'angl. mycenaean est att. comme adj. dep. 1598: mycenian ds NED et comme subst. dep. 1797, ibid., et au sens 2 comme adj. dep. 1952 (M. VENTRIS, Experimental Mycenaean vocabulary ds Études mycéniennes, actes du Colloque international sur les textes mycéniens, publiés par M. Lejeune,1956, p.18) et subst. dep. 1955 (J. CHADWICK, Mycenaean: a newly discovered Greek dialect, ibid., p.19). Fréq. abs. littér.:11.

mycénien, ienne [misenjɛ̃, jɛn] adj.
ÉTYM. 1842; de Mycènes.
Hist. De Mycènes. || Les remparts mycéniens.Relatif à la civilisation, à la culture préhellénique dont Mycènes était le centre. || Art mycénien, civilisation mycénienne.
N. m. Langue grecque archaïque attestée par les tablettes mycéniennes.

Encyclopédie Universelle. 2012.