obusier [ ɔbyzje ] n. m.
• 1762; de obus
♦ Vx Bouche à feu destinée à lancer des obus.
♢ Mod. Canon court pouvant exécuter un tir courbe. ⇒ mortier. Obusier de campagne.
● obusier nom masculin (de obus) Canon relativement court (longueur du tube comprise entre 10 et 25 calibres) qui peut effectuer du tir direct, du tir plongeant et du tir vertical. (En raison de la profondeur du champ de bataille, l'artillerie est équipée d'obusiers canons capables de tirer sous tous les angles. Canons et obusiers se confondent peu à peu dans la terminologie.)
obusier
n. m. Pièce d'artillerie courte qui permet d'atteindre des objectifs défilés.
⇒OBUSIER, subst. masc.
ART MILIT. Canon relativement court, à tir courbe et plongeant, pouvant atteindre des objectifs défilés. Obusier de 220; obusier de montagne. On inquiéterait les défenseurs de ce fort, avec un feu de mousqueterie; mais un seul mortier, ou même deux obusiers (...) suffiraient pour les forcer à se rendre (Voy. La Pérouse, t.4, 1797, p.93). Le général Michel répondit que l'adoption d'un obusier léger ne s'imposait pas (JOFFRE, Mém., t.1, 1931, p.4). Artillerie de campagne, obusiers et mortiers (BILLOTTE, Consid. strat., 1957, p.4015).
Prononc. et Orth.:[
]. PASSY 1914 [o-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. de obus; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:57. Bbg. BEHRENS D. 1923, pp.48-49.
]. PASSY 1914 [o-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. de obus; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:57. Bbg. BEHRENS D. 1923, pp.48-49.
obusier [ɔbyzje] n. m.
ÉTYM. 1762; de obus lorsque ce mot a désigné le projectile et non plus l'arme; cf. encore obus, haubitz, in Trévoux, 1771. → Obus.
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1 Vx. Bouche à feu destinée à lancer des obus (et non des boulets ou des bombes).
2 Mod. Pièce d'artillerie, sorte de canon court pouvant exécuter un tir courbe. ⇒ Mortier. || Obusier de siège, de gros calibre. || Obusier de campagne.
1 Le tambour battit, l'obusier tonna, et les messieurs à la file montèrent s'asseoir sur l'estrade (…)
Flaubert, Mme Bovary, II, VIII.
REM. Au début du chapitre, Flaubert écrit « une espèce de bombarde devait signaler l'arrivée de M. le préfet ».
2 De mon lit, j'entendais parfois une violente détonation : le fameux obusier qu'on appelait la Bertha, tirait rythmiquement sur Paris.
G. Duhamel, la Pesée des âmes, XII.
Encyclopédie Universelle. 2012.