odorat [ ɔdɔra ] n. m.
• 1551; lat. odoratus
♦ Sens grâce auquel l'homme et les animaux perçoivent les odeurs. ⇒ olfaction. L'odorat développé du chien. ⇒ flair. L'odeur du civet chatouillait agréablement l'odorat. Trouble de l'odorat. ⇒ anosmie.
● odorat nom masculin (latin odoratus) Sens permettant la perception des odeurs, dont les récepteurs sont localisés dans les fosses nasales chez les vertébrés, sur les antennes chez les insectes, et qui joue un rôle de premier plan chez la plupart des espèces, tant aquatiques que terrestres. ● odorat (synonymes) nom masculin (latin odoratus) Sens permettant la perception des odeurs , dont les récepteurs...
Synonymes :
odorat
n. m. Sens par lequel l'homme et les animaux perçoivent et reconnaissent les odeurs.
⇒ODORAT, subst. masc.
Sens par lequel sont perçues les odeurs. Synon. olfaction. Organe, sens de l'odorat; délicatesse, finesse de l'odorat; caresser, saisir l'odorat; avoir l'odorat fin. Quant au dindon, qui faisait notre unique plat de rôti, il fut charmant à la vue, flatteur à l'odorat et délicieux au goût (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p.86). [L'oiseau] a compté sans l'odorat infaillible attaché sur sa voie, sans le chien qui déjà l'évente (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p.207).
— P. méton., rare. Organe correspondant. J'approche une rose de mon odorat; il en résulte une sensation agréable (COUSIN, Hist. philos. XVIIIe, t.2, 1829, p.495).
REM. Odoration, subst. fém., vieilli. Fonction permettant de percevoir les odeurs; exercice de l'odorat. Sans l'odoration qui s'opère dans l'arrière-bouche, la sensation du goût serait obtuse et tout à fait imparfaite (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p.38).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1575 (PARÉ, Introduction, 8, éd. J. F. Malgaigne, I, p.53). Empr. du lat. odoratus «action de flairer». Fréq. abs. littér.:342. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1011, b) 357; XXe s.: a) 310, b) 212. Bbg. COHEN 1946, p.9. — QUEM. DDL t.7.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1575 (PARÉ, Introduction, 8, éd. J. F. Malgaigne, I, p.53). Empr. du lat. odoratus «action de flairer». Fréq. abs. littér.:342. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1011, b) 357; XXe s.: a) 310, b) 212. Bbg. COHEN 1946, p.9. — QUEM. DDL t.7.
odorat [ɔdɔʀa] n. m.
ÉTYM. 1551, in D. D. L.; lat. odoratus, du supin de odorare, de odor. → Odeur.
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♦ Sens grâce auquel l'homme et les animaux perçoivent, sentent les odeurs. ⇒ Flair, olfaction. || Organe de l'odorat. ⇒ Olfactif (appareil), olfaction. || Perte de l'odorat. ⇒ Anosmie. || Odorat fin, subtil, émoussé. || Le chien a l'odorat très fin. || Parfum qui chatouille agréablement l'odorat. || Blesser (→ Impur, cit. 5), offenser, saisir l'odorat (→ Myrrhe, cit. 2).
1 Le sens de l'odorat est au goût ce que celui de la vue est au toucher; il le prévient, il l'avertit de la manière dont telle ou telle substance doit l'affecter, et dispose à la rechercher ou à la fuir, selon l'impression qu'on en reçoit d'avance.
Rousseau, Émile, II.
2 La senteur révélatrice s'était propagée sans doute jusqu'au repaire de l'oiseau, qui, attiré d'abord et guidé ensuite par un odorat subtil, avait découvert sans tâtonnements la proie offerte à sa voracité.
Raymond Roussel, Impressions d'Afrique, p. 50.
Encyclopédie Universelle. 2012.