orobanche [ ɔrɔbɑ̃ʃ ] n. f.
• 1546; lat. orobanche, es, du gr. orobagkhê, de orobos « vesce » et agkhein « étouffer »
♦ Plante (orobanchacées) sans chlorophylle, d'une teinte roussâtre, violacée ou blanchâtre, vivant en parasite sur les racines. « Amusement de retrouver, jaillie du sable, cette même orobanche que j'admirais dans les dunes » (A. Gide).
● orobanche nom féminin (latin orobanche, du grec orobagkhê) Plante vivace dépourvue de chlorophylle, parasite de plantes variées.
⇒OROBANCHE, subst. fém.
BOT. Plante chlorophylle, d'une teinte roussâtre, violacée ou blanchâtre, parasite des légumineuses, du tabac, de la vigne. Les grandes orobanches mauve pâle prenaient une éloquence inespérée dans le sable désolé du désert (GIDE, Feuillets d'automne, 1949, p.1084). Les plantes supérieures dépourvues de chlorophylle et parasites sont assez rares. Avec la cuscute, signalons l'orobanche qui vit fixée sur les racines des trèfles ou de la luzerne (CAMEFORT, GAMA, Sc. nat., 1960, p.343).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1546 (RABELAIS, Tiers Livre, éd. M. A. Screech, chap.51, p.338, 12). Empr. du lat. orobanche «id.», du gr. «id.», «plante parasite qui étouffe la vesce», v. aussi ANDRÉ Bot., comp. de v. orobe et «serrer, étouffer».
orobanche [ɔʀɔbɑ̃ʃ] n. f.
ÉTYM. 1546; lat. orobanche, du grec orobagkhê, de orobos « vesce », et agkhein « étouffer »; cette plante étant parasite des légumineuses.
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♦ Bot. Plante dicotylédone phanérogame angiosperme des régions tempérées, herbe vivace sans chlorophylle, d'une teinte roussâtre, violacée ou blanchâtre, vivant en parasite sur les racines de nombreux végétaux, en particulier des légumineuses (luzerne, trèfle). || Orobanche du genêt, du tabac, de la vigne.
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DÉR. Orobanchacées.
Encyclopédie Universelle. 2012.