outsider [ autsajdɶr ] n. m.
• 1859; mot angl. « qui se tient en dehors »
1 ♦ Turf Cheval de course qui ne figure pas parmi les favoris mais qui a des chances de gagner. Le Prix de l'Arc de Triomphe a été remporté cette année par un outsider. — Par ext. Concurrent dont la victoire ou la performance est inattendue (dans un sport quelconque).
2 ♦ Fig. Pour ce fauteuil à l'Académie, dans cette élection, X fait figure d'outsider.
● outsider nom masculin (anglais outsider, celui qui est en dehors) Concurrent dont les chances de remporter une compétition sont réduites, mais non négligeables (par opposition à favori). Personne, entreprise, film, etc., qui n'étaient pas considérés comme favoris dans un concours, une rivalité commerciale, etc., et qui prennent une des premières places. ● outsider (difficultés) nom masculin (anglais outsider, celui qui est en dehors) Prononciation Se prononce à l'anglaise [&ph85;&ph107;&ph104;&ph103;&ph85;&ph94;&ph88;ɶʀ], comme a-ou-t-sail-deur.
outsider
n. m. (Anglicisme) TURF Cheval qui n'est pas parmi les favoris.
|| Fig. Le jury du festival a couronné cette année un outsider.
⇒OUTSIDER, subst. masc.
A. —HIPP. Cheval ne figurant pas parmi les favoris mais dont on reconnaît qu'il peut déjouer les pronostics. Je joue un outsider, il gagne de vingt longueurs (GIRAUDOUX, Folle, 1944, II, p.147). [Les pronostics de Combat] Le placé: Farandolle VII. Les outsiders: Fleur du Pont, Coeur Vaillant II, Bourgneuf (Combat, 19-20 janv. 1952, p.7, col. 1-2).
B. —P.anal. Concurrent qui ne figure pas parmi les favoris, mais qui, cependant, pourrait gagner.
1. [Dans une compétition sportive] Le club de football d'Hyères s'annonce comme un outsider qu'il ne faut pas négliger (L'OEuvre, 4 févr. 1941).
2. [Dans un autre type de compétition, p.ex. une élection] Et pour qui dois-je parier avec le baron, Félines? —Duputel ... Boutevierge ... Hier soir, on prenait Duputel à trois contre deux. Même avec l'appoint de la gauche sénatoriale, pas de majorité possible pour Boutevierge. Quant à Bourgne, ce n'est pas sérieux. —Je parie contre vous, madame, pour l'outsider, dit Gédéon (VOGÜÉ, Morts, 1899, p.338).
Prononc. et Orth.:[], [uts-], et francisé []. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p.284: outsideur. Plur. des outsiders. Étymol. et Hist.1. 1859 «cheval dont les chances de remporter la victoire sont trop faibles selon les parieurs» (Sport, p.1, col. 4, 18 mai ds BONN., p.99); 2. 1886 sports «concurrent dont la victoire ou la bonne performance n'était pas prévue» (Le Sport Vélocipédique, 2 juillet ds PETIOT). Empr. à l'angl. outsider «celui qui est à l'écart, à l'extérieur d'un groupe» att. dep. 1808, dér. de outside «extérieur, dehors» (de out «dehors» et side «côté»), et att. dep. 1857 comme terme de course de chevaux (NED). Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen in modernen Frz. Meisenheim, 1970, p.40, 41, 42, 200, 325, 333. — GOLOPENTIA ERETESCU (S.). Pour une typologie des agents sémiotiques : insider vs outsider. R. roum. Ling. 1979, t.24, pp.221-222.
outsider [awtsajdœʀ] n. m.
ÉTYM. 1859; mot angl. « qui se tient en dehors ».
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♦ Anglic. (Turf.). Cheval de course qui ne figure pas parmi les favoris, mais qui n'en a pas moins des chances de gagner. || Le Prix de l'Arc de Triomphe a été remporté cette année par un outsider. || Des outsiders.
♦ Par ext. (Sports). || X est le favori de cette course cycliste, de ce rallye, mais Z est un outsider sérieux.
0 (…) je me suis permis de donner votre nom à mon outsider, une pouliche… Nana, Nana, cela sonne bien.
Zola, Nana, X.
♦ (1886, cyclisme). Concurrent dont la victoire ou la performance est inattendue (dans un sport quelconque). — Fig. Qui n'est pas favori. || Pour ce fauteuil à l'Académie, dans cette élection, Z fait figure d'outsider.
Encyclopédie Universelle. 2012.