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palan

palan [ palɑ̃ ] n. m.
• 1643; palenc 1573; it. palanco; lat. pop. °palanca, gr. phalanga
Appareil de levage à mécanisme démultiplicateur (poulies, moufles), utilisé pour soulever et déplacer des fardeaux ou à bord des navires pour exécuter certaines manœuvres. Palan électrique, pneumatique.

palan nom masculin (italien palanco) Appareil de levage muni d'un système démultiplicateur ou d'un réducteur de vitesse, et relié par un câble ou une chaîne à un crochet qui soulève verticalement une charge sur une distance limitée. (On distingue les palans manuels, électriques, pneumatiques et hydrauliques. Ils peuvent soulever des charges atteignant 60 t.)

palan
n. m. Appareil de levage constitué par deux systèmes de poulies qui permettent de réduire, en la démultipliant, la force à exercer pour soulever, pour déplacer une charge. Palan électrique.

⇒PALAN, subst. masc.
Appareil de levage, à système démultiplicateur, permettant de déplacer des charges verticalement, et, sur les navires, d'exécuter certaines manoeuvres. Palan électrique, pneumatique; palan différentiel. Au moyen de palans fixés d'une part au haut des mâts, d'autre part à des chalands lestés ou à des organeaux fixés sur les quais, la coque de ces bateaux est inclinée sur le côté jusqu'à ce que leur quille soit hors de l'eau (BOURDE, Trav. publ., 1929, p.289). Le tubage serré dans un elevator est manoeuvré au moyen d'un palan commandé par un des treuils du derrick (CHARTROU, Pétroles natur. et artif., 1931, p.55). J'ai établi le projet aussi d'un système de palans, moufles, cabestans, pour le double transbordement à l'entrée et à l'issue du gouffre de Bellegarde (ARNOUX, Rhône, 1944, p.60).
TRANSP. MAR. (Livraison) sous palan. (Livraison) dont les frais d'embarquement ou de débarquement sont à la charge du vendeur ou du transporteur (d'apr. CIDA 1973). Marchandises emballées en sacs, ballots, caisses ou «containers». Celles-ci amenées sous palan sont mises en filet et constituent les «palanquées» (M. BENOIST, PETTIER, Transp. mar., 1961, p.102).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1762 et de nouv. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1553 au plur. palantz (N. DE GROUCHY, Le premier livre de l'hist. de l'Inde [trad. du port.], 63 r° d'apr. R. ARVEILLER ds Fr. mod. t.26, p.55); 1573 palenc (DUPUYS); 1636 palanc (MONET); 1643 palan (FOURNIER Hydrographie, p.11). Empr. à l'ital. palanco, terme de mar. (1612, A. FALCONI ds TOMM.-BELL.) d'orig. génoise (lat. médiév. paranchus att. à Gênes en 1268, v. VIDOS, p.502), de même orig. que palanca (palanque et palanche). Fréq. abs. littér.: 50.

palan [palɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1680; palenc, 1573; ital. palanco, lat. pop. palanca, lat. class. palanga, du grec phâlanga « rouleau de bois pour faire avancer de lourds fardeaux sous lesquels on glisse l'instrument ».
Appareil de levage à mécanisme démultiplicateur (poulies, moufles), utilisé soit pour soulever et déplacer des fardeaux dans un espace restreint (→ Atterrissement, cit. 3), soit à bord des navires pour exécuter certaines manœuvres. || Palan ordinaire, différentiel… || Palan électrique, pneumatique.Mar. || Cordage ( Garant) et poulies d'un palan. || Entourer un fardeau d'une élingue pour le hisser au moyen d'un palan. || Palan de grande dimension. Caliorne. || Palans de garde. 1. Garde (III.).
1 À ces quatre madriers étaient attachés quatre palans garnis chacun de leur itague et de leur garant, et ayant cela de hardi et d'étrange que le moufle à deux rouets était à une extrémité du madrier et la poulie simple à l'extrémité opposée (…) À ces palans se rattachaient des câbles (…)
Hugo, les Travailleurs de la mer, II, II, III.
2 On halait sur les palans des porte-embarcations, et un canot était mis à la mer.
J. Verne, l'Île mystérieuse, II, p. 630.
3 Quand le veau était entré dans la remise, le boucher lui liait une des pattes de derrière et le hissait au palan. Il l'assommait d'un coup de merlin assené bien à plat, pas très fort, et lui perçait le cou.
Pierre Gascar, les Bêtes, p. 47.
COMP. Sous-palan.

Encyclopédie Universelle. 2012.