parasympathique [ parasɛ̃patik ] adj. et n. m.
• 1903; de 1. para- et sympathique
♦ Anat. Se dit de la partie du système nerveux végétatif (ou neurovégétatif), qui comprend deux centres nerveux, aux deux extrémités de l'axe cérébrospinal (centre supérieur, cervico-crânien et centre inférieur, pelvien ou sacré). Système parasympathique. N. m. Le parasympathique est antagoniste du sympathique (⇒ orthosympathique) et agit par l'intermédiaire de l'acétylcholine.
● parasympathique adjectif Système (nerveux) parasympathique ou parasympathique (nom masculin), élément du système nerveux végétatif dont les fibres sont uniquement motrices et sécrétoires. ● parasympathique (expressions) adjectif Système (nerveux) parasympathique ou parasympathique (nom masculin), élément du système nerveux végétatif dont les fibres sont uniquement motrices et sécrétoires.
parasympathique
adj. et n. m. PHYSIOL Le système nerveux parasympathique ou, n. m., le parasympathique: la partie du système végétatif innervant le coeur, les poumons, le tube digestif, etc.
⇒PARASYMPATHIQUE, adj.
ANAT., PHYSIOL.
A. —[P. oppos. à système nerveux sympathique proprement dit ou orthosympathique] Système (nerveux) parasympathique. Partie constituante du système nerveux neuro-végétatif (dépendant de deux centres nerveux, aux deux extrémités de l'axe cérébro-spinal et du segment sacré de la moelle épinière). Le médiateur chimique du système parasympathique est l'acétylcholine (Lar. Méd. t.3 1972).
— Empl. subst. Parasympathique pelvien. Le parasympathique est constitué d'une partie comprenant des fibres provenant de la moelle sacrée et d'une partie faite de fibres issues du tronc cérébral (parasympathique crânien). Le nerf pneumogastrique, en particulier, appartient au parasympathique crânien (Lar. Méd. t.3 1972).
B. —Qui se rapporte au système parasympathique. Organes, nerfs, cellules parasympathiques. Les organes parasympathiques présentent des rapports intimes avec les branches du plexus sympathique (L. TESTUT, Traité d'anat. hum., t.4, 1905, p.541 ds QUEM. DDL t.8). Fibres nerveuses parasympathiques (MAN.-MAN. Méd. 1980).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1905 adj. (L. TESTUT, loc. cit.); 1930 subst. (ID., ibid., 8e éd., t.III, p.362 ds ROB.). Formé de l'élém. para-1 et de sympathique. Cf. l'angl. parasympathetic adj. 1905 ds NED Suppl.2 Fréq. abs. littér.:10.
parasympathique [paʀasɛ̃patik] adj. et n. m.
ÉTYM. 1903, Rev. gén. des sc., no 21, p. 1108; de 1. para-, et sympathique.
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♦ Anat. et physiol. Se dit de la partie du système nerveux végétatif (ou neurovégétatif) qui comprend deux centres nerveux, aux deux extrémités de l'axe cérébrospinal (centre supérieur, cervicocrânien et centre inférieur, pelvien ou sacré). ⇒ Sympathique. || Système parasympathique. — N. m. || Le parasympathique et le grand sympathique ont des fonctions antagonistes (→ Innervation, cit. 2; pneumogastrique, cit). ⇒ Orthosympathique. || Les vagotoniques sont soumis à une action prédominante du parasympathique.
1 (…) certains tests endocriniens, c'est-à-dire empruntés aux glandes à sécrétion interne (…) ont servi à délimiter dans le domaine du système nerveux de la vie végétative deux territoires antagonistes : 1o Le parasympathique que paralyserait l'atropine et que stimuleraient électivement la sécrétion interne du pancréas et celle de l'écorce de la glande surrénale; 2o Le sympathique proprement dit qu'exciteraient l'adrénaline et la sécrétion de la thyroïde et de l'hypophyse.
L. Testut, Traité d'anatomie, t. III, p. 362.
2 Les nerfs autonomes de la région crânienne et de la région du pelvis s'appellent parasympathiques (…) L'action du parasympathique et du sympathique s'opposent l'une à l'autre.
Alexis Carrel, l'Homme, cet inconnu, III, XI.
Encyclopédie Universelle. 2012.