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paresser

paresser [ parese ] v. intr. <conjug. : 1>
• 1606; parecer XIIe; de paresse
Se laisser aller à la paresse, à l'oisiveté; ne rien faire. fainéanter; fam. buller, flemmarder, glander, 2. lézarder, traînasser. Un enfant qui paresse et s'ennuie. J'ai paressé toute la journée. « Six heures et demie. Je pouvais encore paresser un moment. Et je me suis rendormi » (Dorgelès). ⊗ CONTR. Agir, travailler. ⊗ HOM. Paresse :paraissent (paraître).

paresser verbe intransitif Se laisser aller à ne rien faire. ● paresser (synonymes) verbe intransitif Se laisser aller à ne rien faire.
Synonymes :
- fainéanter
- flemmarder (familier)
- lézarder (familier)
- tirer sa flemme
- traînasser (familier)
- traîner

paresser
v. intr. Se laisser aller à la paresse; ne rien faire.

⇒PARESSER, verbe intrans.
[Avec une nuance d'indulgence] Se laisser aller à la paresse; refuser ou fuir momentanément l'effort; ne rien faire. Synon. cagnarder (fam. et vieilli), fainéanter, flemmarder (fam.), battre/tirer sa flemme (fam.), lézarder, traînasser (fam.), traîner. Aimer, rester à paresser. Il lui suffisait, pour se donner le droit de paresser, qu'une mouche se posât sur sa feuille de papier blanc. Il n'écrivait pas, de peur de la déranger (RENARD, Journal, 1892, p.134). Du grand lit où je paressais longtemps après l'éveil, j'écoutais les bûches siffler (GIDE, Si le grain, 1924, p.431).
Prononc. et Orth.:[], [--], (il) paresse []. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1175 perecer (BENOIT, Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 40499); ca 1195 parescier (AMBROISE, Guerre Sainte, 5958 ds T.-L.). Dér. de paresse; dés. -er. Fréq. abs. littér.:30.

paresser [paʀese] v. intr.
ÉTYM. 1606; parecer, v. 1160; de paresse.
Se laisser aller à la paresse, à l'oisiveté; ne rien faire. Cagnarder, câliner (1., vx), fainéanter, flemmarder, lézarder, 1. louper (vx). || Paresser le matin au lit (→ Condition, cit. 17). || Rester toute la journée à paresser. Battre (sa flemme), traînasser, traîner.
1 Annette, maintenant, les observait (les pauvres) aussi et s'inquiétait de leur existence, de leur profession, s'étonnait qu'ayant l'air si misérables ils vinssent paresser ainsi dans ce beau jardin public.
Maupassant, Fort comme la mort, I, III.
2 J'ai regardé ma montre. Six heures et demie. Je pouvais encore paresser un moment. Et je me suis rendormi (…)
R. Dorgelès, la Drôle de guerre, IX.
REM. Sans être littér., le verbe est d'un usage plus soutenu que paresse et paresseux.
CONTR. Agir, travailler.

Encyclopédie Universelle. 2012.