périmer (se) [ perime ] v. pron. <conjug. : 1>
• XIXe; perimir « se détruire » 1464; lat. jurid. perimere, proprt « détruire » → péremption
♦ Dr. Se dit d'une instance qui s'annule, faute d'avoir été poursuivie avant l'expiration du délai fixé. — (Avec ellipse de se) Laisser périmer une instance.
♢ Par ext. Cour. Cesser d'être valable. Laisser périmer un billet de chemin de fer (⇒ périmé) .
● périmer verbe transitif (latin perimere, anéantir) Rendre quelque chose désuet, passé de mode : Cette nouvelle théorie risque de périmer mes conceptions.
périmer (se)
v. Pron. DR Se dit d'une instance qui vient à périr faute d'avoir été poursuivie dans les délais, d'une inscription qu'on n'a pas renouvelée à temps, etc.
|| Cour. (Avec ellipse du pronom.) Perdre sa validité. Laisser périmer un billet d'avion.
périmer (se) [peʀime] v. pron.
ÉTYM. XIXe; perimir « se détruire », 1464; lat. jurid. perimere « détruire ». → Péremption.
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1 Dr. Se dit d'une instance qui vient à s'annuler, faute d'avoir été poursuivie avant l'expiration du délai fixé. || Cette instance risque de se périmer. ⇒ Annuler (s'). — (Avec ellipse de se). || Laisser périmer une instance, une inscription hypothécaire.
3 Fig. (Mil. XIXe, repris XXe). Être démodé, désuet. || Ces coutumes se périment, finiront par se périmer.
REM. On rencontre quelques emplois de périmer, v. tr. : || « En périmant produits, machines métiers (…) elle (la concurrence) provoque une mobilité de l'emploi. » (R. Priouret, l'Express, 28 août 1972, p. 27).
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DÉR. Périmé.
Encyclopédie Universelle. 2012.