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• v. 1929; « des sons » 1846; de phonologie

⇒PHONOLOGIQUE, adj.

Relatif à la phonologie; qui a une fonction en phonologie. Il y a beaucoup de langues, mais très peu de lois phonologiques, qui valent pour toutes les langues (LÉVI-STRAUSS, Anthropol. struct., 1958, p.225). Qu'il s'agisse du système phonologique, du système morphologique ou du système sémantique, tout se passe comme si leur constitution supposait un choix effectué dans un contexte de possibilités infiniment plus large que celui des réalisations (Traité sociol., 1968, p.269).

♦Composante phonologique. ,,Partie d'une grammaire qui spécifie la forme phonétique des suites de morphèmes engendrées par la composante syntaxique`` (MOUNIN 1974).

REM. Phonologiquement, adv. Par la phonologie, d'un point de vue phonologique. On peut se borner à constater le phénomène, sans chercher à l'expliquer phonologiquement. La science des sons ne devient précieuse que lorsque deux ou plusieurs éléments se trouvent impliqués dans un rapport de dépendance interne (SAUSS. 1916, p.78).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1846 (BESCH.: Phonologique adj. des 2 g. Gramm. Qui concerne la phonologie); 1929 «qui relève de l'étude fonctionnelle des sons du langage et des distinctions significatives» (Travaux du Cercle ling. de Prague, II, p.5 et sqq.). Dér. de phonologie; suff. -ique.

DÉR. Phonologisation, subst. fém. ,,Apparition d'une nouvelle opposition distinctive dans une langue donnée`` (Ling. 1972). — []. — 1^re attest. 1949 (R. JAKOBSON, Principes de phonologie historique ds N. S. TROUBETZKOY, Princ. de phonologie, trad. par J. Cantineau, p.321).

phonologique [fɔnɔlɔʒik] adj.

ÉTYM. V. 1929; « qui concerne les sons vocaux », Bescherelle, 1845; de phonologie.

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♦ Ling. Propre à la phonologie, ou qui y a trait.

a Au sens traditionnel et vieilli de phonologie « phonétique générale ».