physalie [ fizali ] n. f.
• 1803; gr. phusaleos « gonflé »
♦ Zool. Animal pélagique ⇒ siphonophore formé d'un pneumatophore et de longs filaments urticants, appelé aussi vessie de mer.
● physalie nom féminin (grec phusalis, -idos, bulle) Grande méduse (siphonophore) des mers tempérées et chaudes. (Sous un grand pneumatophore flottant et irisé pendent des filaments pêcheurs longs de 4 m, très urticants.)
physalie
n. f. ZOOL Siphonophore des mers chaudes, muni d'une volumineuse poche d'air rose violacé qui lui sert de flotteur et dangereux par ses nombreux filaments urticants.
⇒PHYSALIE, subst. fém.
ZOOL. Animal marin de l'ordre des Siphonophores, vivant en colonies dans les mers chaudes, formé d'une large vésicule flottante prolongée par un stolon allongé portant des polypes reproducteurs nourriciers et des filaments urticants. Synon. galère. Des troupes de physalies, laissant leurs tentacules d'outremer flotter à la traîne (VERNE, Vingt mille lieues, t.1, 1870, p.160). Le beau flotteur irisé des physalies (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p.31). Physalie-pélagique, v. galère B 2 c ex. de Verne.
Prononc.:[fizali]. Étymol. et Hist. 1803 (BOISTE); cf. 1809 physalie, velelle... rhizostome, méduse (LAMARCK, Philos. zool., t.1, p.294). Du lat. sc. physalia 1801 (ID., Des Animaux sans vertèbres ds NEAVE, s.v. physalis) lui-même du gr. (), - «bulle d'eau», dér. de «bulle d'air, vésicule», de «souffler, gonfler, enfler». Bbg. QUEM. DDL t.9.
physalie [fizali] n. f.
ÉTYM. 1803; du grec phusaleos « gonflé ».
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♦ Zool. Animal pélagique (Siphonophores), formé d'un flotteur caréné en dessus et continué par un stolon allongé le long duquel sont fixés de longs filaments urticants de teinte violette. || La physalie est aussi appelée galère, argonaute, poumon marin ou vessie de mer.
Encyclopédie Universelle. 2012.