pitrerie [ pitrəri ] n. f.
• 1876; de pitre
♦ Plaisanterie, facétie de pitre. ⇒ clownerie. Faire des pitreries.
● pitrerie nom féminin Action de pitre, digne d'un pitre ; clownerie (souvent pluriel). ● pitrerie (synonymes) nom féminin Action de pitre, digne d'un pitre ; clownerie (souvent pluriel).
Synonymes :
- facétie
- farce
- singerie (familier)
pitrerie
n. f. Action de pitre; facétie.
|| Plaisanterie d'un clown. Je ne veux pas de pitreries en classe.
⇒PITRERIE, subst. fém.
A. —[Corresp. à pitre A] Action, plaisanterie, facétie de pitre. Synon. clownerie. Pendant des semaines, les trottoirs du faubourg retentissaient du rire des passants, égayés par les pitreries du fils Malrut, en train de charger encore les charges des clowns (BOURGET, Conflits int., 1925, p.85). Léonard et son nain ont connu au début du siècle un vif succès et les temps morts pendant l'installation des accessoires sont souvent remplis par des nains exécutant des pitreries sur la banquette (Hist. spect., 1965, p.1536).
B. —P. anal. [Corresp. à pitre B] Action, plaisanterie qui fait rire. Coppée (...) est comme toujours amusant, mais aujourd'hui un peu fatigant avec sa gaîté fouettée, son intarissable faconde gouailleuse, ses pitreries, genre Chat Noir, son incessant rire, allumeur, bon gré mal gré, du rire des autres (GONCOURT, Journal, 1892, p.246). Le chef de la famille tenait d'une main et caressait de l'autre comme un animal, un chapeau claque d'une forme ancienne. Il faisait avec ce chapeau mille pitreries pour tenir les enfants éveillés. Il accompagnait ces farces d'un boniment débité avec l'accent des clowns, qui les faisait rire aux larmes (RADIGUET, Bal, 1923, p.76).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1876 (A. DAUDET, J.O., 4 déc., p.8994, col. 1 ds LITTRÉ Suppl.). Dér. de pitre; suff. -erie. Fréq. abs. littér.:17.
pitrerie [pitʀəʀi] n. f.
ÉTYM. 1876; de pitre.
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1 Plaisanterie, facétie de pitre. ⇒ Clownerie.
2 Acte destiné à faire rire. || Écolier qui fait des pitreries pour amuser ses camarades.
0 Quand il buvait chez Prosper, en compagnie de légionnaires maigres et musclés, la présence de « la fille de la douceur » l'empêchait de réussir, comme autrefois, ses pitreries les plus divertissantes.
P. Mac Orlan, la Bandera, XV.
Encyclopédie Universelle. 2012.