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play-back

play-back [ plɛbak ] n. m. inv.
• 1930; mot angl. « jeu en retour »
Anglic. Interprétation ou diffusion mimée (par un acteur, un chanteur) d'un enregistrement sonore antérieur. Chanter en play-back. C'est du play-back (opposé à direct) . Recomm. offic. présonorisation.

play-back nom masculin invariable (anglais playback, de to play back, passer un enregistrement) Interprétation mimée d'un son enregistré au préalable. ● play-back (synonymes) nom masculin invariable (anglais playback, de to play back, passer un enregistrement) Interprétation mimée d'un son enregistré au préalable.
Synonymes :
- présonorisation
- surjeu

play-back
n. m. inv. (Anglicisme) AUDIOV Technique qui consiste à faire jouer ou chanter un acteur, un chanteur, etc., en synchronisme avec un enregistrement de sa voix effectué préalablement. Chanter en play-back.
L'enregistrement effectué au préalable. Syn. (off. recommandé) présonorisation.

⇒PLAY-BACK, subst. masc. inv.
CIN., TÉLÉV.
A. —Enregistrement de la partie sonore d'une séquence avant que celle-ci ne soit tournée (d'apr. BESSY, Truquages au cin., 1951, p.153). Raoul Sangla se tient à mi-distance des variétés et du style reportage. Pour cela, il compte sur une vertu (...) l'improvisation. Pas de «play-back». Ici l'on traque le naturel et la spontanéité (Le Figaro, 2 nov. 1960, p.23, col. 5). Le play-back est couramment employé dans les dessins animés. Il est également utilisé, par exemple, dans certaines scènes chantées où la voix d'un chanteur est substituée à celle d'un acteur. Au moment du tournage, un haut-parleur diffuse l'enregistrement qui guide le jeu de l'acteur (SAMUEL, Art mus. contemp., 1962, p.768).
B.P. méton. Interprétation mimée de cet enregistrement par l'acteur ou le chanteur. Chanter en play-back. Quand Jean Casaril m'a proposé d'être Piaf, j'ai dû tout apprendre sur elle en deux mois. Et répéter pour les seize play-back (...) sur les indications de scène d'un chorégraphe venu des États-Unis (L'Express, 13 août 1973, p.45).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1930 (Ciné-Magazine, mars, p.52a ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'anglo-amér. playback, play-back (1929 ds NED Suppl.2) subst. verbal de to play back «rejouer (un enregistrement)» de to play (v. play) et back «en arrière». L'arrêté du 12 janv. 1973 proposait de substituer le mot surjeu à play-back à côté du terme plus techn. présonorisation (Journal Officiel du 18 janv. 1973 et du 25 avr. 1973, Lang. fr., textes législatifs et réglementaires, J.O., n° 1468, 1980, p.26). Bbg. FUGGER (B.). Die Einstellung der Franzosen zur französischen Sprachpolitik. Wiesbaden, 1980, p.64. —HUMBLEY t.2 1974, pp.651-652. —QUEM. DDL t.3, 12. —UREN (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t.20, p.215.

play-back [plɛbak] n. m.
ÉTYM. 1934, cit.; mot angl., de to play « jouer », et back « en arrière; à nouveau ».
Anglic. Réenregistrement (permettant à un seul interprète de jouer plusieurs parties). || Faire un play-back.Appos. || Bande play-back. || Chanter sur la bande play-back, sur la bande de réenregistrement.
Interprétation mimée de manière à correspondre à un enregistrement antérieur. || Comédien qui interprète en play-back un opéra enregistré par un chanteur. || Chanter en play-back.
0 Certaines scènes d'atmosphère devraient être composées et enregistrées à l'avance et tournées ensuite sur la musique, renvoyée par le procédé du « play-back ».
J. Ibert, in Revue musicale, déc. 1933 (in D. D. L., II, 12).

Encyclopédie Universelle. 2012.