portance [ pɔrtɑ̃s ] n. f.
1 ♦ Techn. Force perpendiculaire à la direction de la vitesse qu'a un corps dans un fluide (⇒ sustentation). Portance des ailes d'un avion, de la quille d'un bateau.
2 ♦ Trav. publ. Capacité d'un sol à supporter une charge.
● portance nom féminin (de porter) Composante de la résultante des forces de pression qui s'exercent sur un corps en mouvement dans un fluide, perpendiculaire à la direction de la vitesse. (C'est elle qui assure la sustentation d'un avion dans l'air ; elle résulte dans ce cas de la différence des vitesses relatives des filets d'air, donc des pressions, entre les faces supérieure et inférieure de l'aile.) Force à laquelle peut résister un étançon ou un élément de soutènement d'une mine. Aptitude d'un terrain à supporter des charges.
portance
n. f.
d1./d AERON Composante verticale de la poussée de l'air sur une aile d'avion.
d2./d TRAV PUBL Capacité d'un terrain à supporter des charges.
⇒PORTANCE, subst. fém.
A. —MÉCAN. DES FLUIDES. Force perpendiculaire à la direction de la vitesse d'un corps se déplaçant dans un fluide, et qui soutient ce corps. Portance d'un profil d'aile; perte de portance. Il se produit aux extrémités d'une aile [d'avion] des tourbillons qui réduisent la portance de la partie extrême (GUILLEMIN, Constr., calcul et essais avions, 1929, p.83). V. portant ex. 1.
♦Coefficient de portance. Valeur numérique de cette force. La théorie annonce que, pour une incidence donnée, le coefficient de portance des ailes diminue quand la vitesse supersonique augmente, alors que les fuselages ont un coefficient de portance sensiblement invariable quel que soit le nombre de Mach (Encyclop. univ. t.1 1968, p.284a).
B. —MÉCAN. DES SOLIDES
1. BÂT. Capacité de se soutenir entre deux points d'appui, que présente une surface dans un plan horizontal. Les coques en forme de selle ont un comportement particulièrement favorable quand il existe une condition aux limites permettant une double portance de la coque: en traction dans la direction d'accrochage et en compression dans le sens de la voûte (JOEDICKE, Struct. en voiles et coques, 1962, p.289).
2. GÉOTECHN., TRAV. PUBL. ,,Aptitude d'un sol à supporter les charges transmises par les roues, directement ou indirectement`` (CHOPPY 1975).
3. P. anal. Sur les branches charpentières, constamment émondées, se forment aussi des «têtes de chat» qui, à la longue, s'alourdissent et déséquilibrent la portance de la branche (Le Monde aujourd'hui, 15-16 avr. 1984, p.IV).
Prononc.: []. Étymol. et Hist. 1. Fin XIVes. «action de porter» (ROQUES t.2, n° 4852: gestio ... gestion. portement. portance); 2. 1918 mécan. des fluides (J. LYCETT, Aviation technical dict., p.113 ds Fonds BARBIER: Portance. f. Lift per unit of area); 1963 coefficient de portance (Lar. encyclop.). Dér. de portant; suff. -ance. Bbg. FRANÇOIS (A.). La Dés. ance ds le vocab. fr. Genève-Lille, 1950, p.64.
portance [pɔʀtɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1940; « action de porter », fin XIVe; de porter.
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♦ Phys., techn. Force perpendiculaire à la direction de la vitesse qu'a un corps dans un fluide. || Portance des ailes d'un avion, de la quille d'un bateau.
♦ Capacité d'un sol à supporter une charge.
Encyclopédie Universelle. 2012.