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• 1641; de poser

1 ♦ Personne chargée de la pose (de certains objets). Poseur de pavés, de rails. Poseur de moquette, de parquets, de carrelages. — Absolt, techn. Maçon chargé de la mise en place des pierres de taille.

2 ♦ (1842) Personne qui prend une attitude affectée pour se faire valoir. ⇒ fat, pédant. « On s'accordait à me trouver poseur, voire insolent ? » (Céline). — Adj. Elle est un peu poseuse. ⇒ affecté, maniéré, prétentieux.

Synonymes :

Contraires :

n. (et adj.)

d1./d n. Personne qui pose, qui met en place (certains matériaux, certains objets). Poseur de carreaux.

d2./d adj. et n. Fig. Se dit d'une personne qui adopte une attitude affectée et prétentieuse.

⇒POSEUR, -EUSE, subst. et adj.

A. —Subst. masc. [Le plus souvent suivi d'un compl. du nom] Ouvrier qui assure la pose, la mise en place d'un objet, d'un appareil ou d'un ensemble plus complexe. Poseur d'affiches, de carrelages, de moquette, de parquets, de tuiles; (vieilli) poseur de sonnettes, de conduites d'eau. Jusqu'en février, c'est la saison creuse et tous les poseurs de stores font des prix (La Maison fr., févr. 1965, n° 184, p.147).

— En partic.

♦Ouvrier chargé de la mise en place des pierres de taille. La pose s'effectue par des ouvriers spécialistes: poseurs et pinceurs (ROBINOT, Vérif., métré et prat. trav. bât., t.1, 1929, p.79).

♦Ouvrier chargé de la mise en place et de l'entretien des voies ferrées. J'observais hier une équipe de poseurs de rails (ALAIN, Propos, 1929, p.899).

Rem. On relève ds Mét. 1955 le subst. au fém.: poseuse d'agrafes, de boutons, d'ornements en lingerie.

B. —Subst. et adj., au fig. (Personne) qui adopte un comportement artificiel. Synon. fat, pédant, snob, bêcheur (fam.). Ces poseuses-là [les normaliennes] ne sont bonnes qu'à jeter de la poudre aux yeux. Dame! pour cela, elles s'y entendent (FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p.200). Il a su prendre très jeune ce que les hommes de valeur finissent infailliblement par se composer quelque jour: une attitude. On les qualifie de poseurs parce qu'on les a connus avant (MARTIN DU G., Devenir, 1909, p.36). Beaucoup le jugeaient affecté, poseur, intolérable (MAUROIS, Disraëli, 1927, p.29).

Prononc. et Orth.:[], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762; 1762-1878 au masc. Étymol. et Hist.1. 1641 «ouvrier qui pose des pierres» (Comptes des bâtiments du palais de Fontainebleau ds Mém. soc. hist. Paris, t.12, f° 317); 1766 «celui qui pose des papiers de tapisserie» (J.-M. PAPILLON, Traité hist. et prat. de la grav. sur bois, t.1, p.384); 1858 «celui qui pose des voies de chemin de fer» (CHESN.); 2. 1842 «celui qui met de l'affectation dans son comportement» (MOZIN-PESCHIER). Dér. de poser; suff. -eur². Fréq. abs. littér.:106. Bbg. KLEIN Vie paris. 1976, p.51. —QUEM. DDL t.17 (s.v. poseur de lapin).

poseur, euse [pozœʀ, øz] n.

ÉTYM. 1641; de poser.

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1 Personne chargée de la pose (1.) d'un objet. || Poseur de pavés, de rails, de mines… || Équipe de pose composée de bardeurs, poseurs et contreposeurs. ⇒ Maçon (cit. 2). || Poseur de parquets (⇒ Parqueteur), de carrelages, de mosaïques. || Miroitier poseur. Absolt. (Techn.). Maçon chargé de la mise en place des pierres de taille.