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pot-bouille

pot-bouille [ pobuj ] n. f.
• 1797; de pot et bouille, déverbal de bouillir
Vx Popote, ordinaire du ménage. « Pot-Bouille », roman de Zola.

⇒POT-BOUILLE, subst. fém.
Vx, pop. Cuisine ordinaire du ménage. Synon. fam. popote. Il ne gagne seulement pas pour lui et il a sa mère à sa charge! Pour fricasser ta potbouille, faudra que tu en sues de l'ouvrage! (HUYSMANS, Soeurs Vatard, 1879, p. 296).
Loc. verb. Faire pot-bouille avec qqn. Se mettre en ménage avec quelqu'un. Tu ferais pot-bouille avec une actrice qui te rendrait heureux, voilà ce qui s'appelle une question de cabinet; mais vivre avec une femme mariée (...) c'est tirer à vue sur le malheur (BALZAC, Muse départ., 1844, p.199).
Prononc. et Orth.:[pobuj]. Plur. des pots-bouilles. Supra ex. de soudure: potbouille; v. pot1. Étymol. et Hist. 1797 (Rapport du détenu Bluet, 30 août ds Disc. et rés. affaire Orgères, 1801: [ces bandits] ... y avaient allumé du feu pour faire leur pot-bouille). Comp. de pot1 et de bouille, déverbal de bouillir.

pot-bouille [pobuj] n. f.
ÉTYM. 1838, Balzac; de pot, et bouille, déverbal de bouillir.
Vx. Popote, ordinaire du ménage. — ☑ Loc. fam. Faire pot-bouille avec qqn, se mettre en ménage.
0 Tu ferais pot-bouille avec une actrice qui te rendrait heureux, voilà ce qui s'appelle une question de cabinet; mais vivre avec une femme mariée ? (…) c'est tirer à vue sur le malheur !
Balzac, la Muse du département, Pl., t. IV, p. 166.
Allus. llittér. || Pot-Bouille, titre d'un roman de Zola (1882), symbolisant les mesquineries de la vie bourgeoise.

Encyclopédie Universelle. 2012.