praséodyme [ prazeɔdim ] n. m.
• 1895; praseodynium 1890, mot all. (1886), du gr. prasinos « d'un vert de poireau » et didumos « double »
♦ Chim. Élément du groupe des lanthanides (Pr; no at. 59; m. at. 140,92), métal jaune clair, extrait de la monazite, donnant des sels d'un beau vert.
● praséodyme nom masculin (grec prasios, vert tendre, et didumos, double) Métal du groupe des lanthanides. (Élément chimique de symbole Pr.)
praséodyme
n. m. CHIM élément (symbole Pr) appartenant à la famille des lanthanides, de numéro atomique Z = 59.
⇒PRASÉODYME, subst. masc.
CHIM. Métal de la famille des terres rares (lanthanides [rem. s.v. lanthane]), présent dans les minéraux renfermant du cérium et du lanthane et dont les sels sont colorés en vert (symb. Pr, numéro atomique 59, poids atomique 140,907). Le praséodyme manifeste une activité chimique considérable. Il présente les valences 3 et 4. Les ions Pr3+ sont de couleur vert poireau. On ne connaît pas de sel sous la valence quatre (Encyclop. Sc. Techn. t.9 1973, p.117). V. didyme2 ex.
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1895 (GUÉRIN Suppl.). Formé de praséo-, élém. tiré du gr. «poireau» (les sels de ce métal étant verts en solution), et de -dyme, élém. tiré du gr. «double, jumeau» (le didyme, prétendu corps simple, étant en fait un mélange de praséodyme et de néodyme). Le praséodyme (all. Praseodym) a été découvert en 1885 par le chimiste autrichien K. Auer von Welsbach (Monatshefte für Chemie, VI, 490). Le mot est att. en angl. sous la forme praseodymium dès 1885 (NED Suppl.2, s.v. neodymium).
praséodyme [pʀazeɔdim] n. m.
ÉTYM. V. 1900; praseodynium, 1890, mot all. (1886), du grec prasinos « d'un vert de poireau », et didumos « double ».
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♦ Chim. Élément dont les oxydes sont parmi les constituants des terres rares (symb. Pr; no at. 59; masse at. 140,92); métal jaune clair, trivalent, donnant des sels d'un beau vert.
Encyclopédie Universelle. 2012.