prélasser (se) [ prelase ] v. pron. <conjug. : 1>
• 1532; de prélat, p.-ê. d'apr. lasser
1 ♦ Vx Prendre un air important, une attitude, une démarche nonchalante et satisfaite. « L'âne, se prélassant, marche seul devant eux » (La Fontaine).
2 ♦ Mod. S'abandonner nonchalamment, avec paresse. Se prélasser dans un hamac, dans un fauteuil. Aide-moi, au lieu de te prélasser.
prélasser (se)
v. Pron. Se délasser en adoptant une pose alanguie, nonchalante; profiter avec délectation d'un moment d'oisiveté.
prélasser (se) [pʀelɑse] v. pron.
ÉTYM. 1552, aux sens 1 et 2; de prélat, la finale est probablt due à l'influence de lasser, délasser.
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1 Vx. Prendre un air important, une attitude, une démarche nonchalante et satisfaite (→ Flâneur, cit. 2). || « L'âne, se prélassant, marche seul devant (cit. 10) eux » (La Fontaine).
2 Mod. S'abandonner nonchalamment, paresseusement. || Se prélasser dans un hamac, dans un fauteuil. || Il passe son temps à se prélasser. ⇒ Goberger (se).
0 Une jolie litho de Gavarni, un brin voluptueuse, me regarde écrire. Que penserait la dormeuse nue qui s'y prélasse de la jeune femme de 1941 ?
Colette, Belles saisons, p. 90.
Encyclopédie Universelle. 2012.