propolis [ prɔpɔlis ] n. f.
• 1555; mot lat.; gr. propolis « entrée d'une ville »
♦ Techn. Gomme rougeâtre que les abeilles recueillent sur les écailles des bourgeons de marronniers, de saules et utilisent pour obturer les fentes des ruches, fixer les gâteaux de cire.
● propolis nom féminin (latin propolis, du grec propolis, entrée d'une ville) Matière, résineuse ou gommeuse, que les abeilles récoltent sur les plantes et dont elles se servent dans la ruche pour boucher les fissures, pour fixer les rayons, pour vernisser les parois.
⇒PROPOLIS, subst. fém.
APIC. Matière résineuse que les abeilles récoltent sur les bourgeons de certains arbres (marronniers, saules, etc.) et dont elles se servent pour enduire les parois intérieures des ruches. Sentez-vous les parfums exhalés par la propolis des peupliers et par les sueurs du mélèze? (BALZAC, Méd. camp., 1833, p.129). [Les ouvrières] se munissent en outre d'une certaine quantité de propolis, qui est une sorte de résine destinée à mastiquer les fentes de la nouvelle demeure, à y fixer tout ce qui branle, à en vernir toutes les parois, à en exclure toute lumière (MAETERL., Vie abeilles, 1901, p.41).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1555 (G. VIDE, Le Troisième commentaire de Galien sur le livre de Hippocrates ds Les Anciens et renommés aut. de la méd. et chir., p.1059). Mot lat. propolis «même sens», gr. «abords ou enceinte d'une ville», fig. «sorte de cire dont les abeilles se servent pour clore leur ruche», de «devant» et «ville, cité». Fréq. abs. littér.:10.
propolis [pʀɔpɔlis] n. f.
ÉTYM. 1555; mot lat.; grec propolis, proprt « entrée d'une ville ».
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♦ Didact., techn. (apiculture). Gomme rougeâtre que les abeilles (cit. 5) recueillent sur les écailles des bourgeons de marronniers, de saules…, et qu'elles utilisent pour obturer les fentes des ruches, fixer les gâteaux de cire.
0 (Les ouvrières) se munissent en outre d'une certaine quantité de propolis, qui est une sorte de résine destinée à mastiquer les fentes de la nouvelle demeure, à y fixer tout ce qui branle, à en vernir toutes les parois, à en exclure toute lumière (…)
Maeterlinck, la Vie des abeilles, II, VII.
REM. Certains auteurs ont fait propolis du masculin.
Encyclopédie Universelle. 2012.