proximal, ale, aux [ prɔksimal, o ] adj.
• 1887; du lat. proximus « très près »
♦ Didact. Qui est le plus près du centre du corps, ou du point d'attache d'un membre. Segment proximal d'un membre.
⊗ CONTR. Distal.
● proximal, proximale, proximaux adjectif (anglais proximal, du latin proximus, très proche) Se dit de la portion d'un élément anatomique la plus rapprochée d'un organe de référence situé en amont de cet élément par exemple, pour un membre, de la portion rattachée au tronc.
⇒PROXIMAL, -ALE, -AUX, adj.
ANAT. [En parlant d'une structure anatomique] Qui est situé le plus près du centre du corps ou d'un organe. [En parlant d'un membre] Qui est situé le plus près du point d'attache. Anton. distal. Tube proximal du rein, phalange proximale. Ses rayons [à la nageoire] (...), se confondent à leur base en une série de pièces, dites pièces basilaires, qui résultent de la coalescence de leurs segments proximaux (E. PERRIER, Zool., t. 3, 1903, p. 2428). De véritables amputations par une bande claire de l'extrémité proximale de la phalange (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 559).
Prononc. :[], plur. masc. [-o]. Étymol. et Hist. 1887 (A. HOVELACQUE et G. HERVÉ, Précis d'anthropologie, p. 31 ds QUEM. DDL t. 8, s.v. distal). Empr. à l'angl. proximal terme d'anat de même sens att. en 1803 (v. NED), dér. du lat. proximus « le plus proche »; l'angl. est att. dès 1727 au sens gén. de « proche, qui se trouve près de ». Le m. fr. proximal « du prochain », att. en 1494 ds GDF., était un dér. de proxime « proche, prochain », lui-même empr. au lat. proximus, v. FEW t. 9, p. 489.
proximal, ale, aux [pʀɔksimal, o] adj.
ÉTYM. 1887; angl. proximal, 1803, dans ce sens; dér. sav. du lat. proximus (→ Proximité), et -al; le mot a existé en français (1499) au sens de « relatif au prochain » : amour proximal.
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♦ Didact. (biol., zool, etc.). Qui est le plus rapproché d'une insertion, ou du centre du corps. || Segment proximal.
0 Le contrôle que peut avoir l'enfant sur ses mouvements, c'est-à-dire le pouvoir de les inhiber, de les sélectionner, de les modifier, suit une progression régionale, qui montre bien sa dépendance à l'égard de l'évolution physiologique. Il commence à s'exercer dans la région supérieure du corps et dans la partie proximale des membres; ne se manifeste que plus tardivement en bas et aux extrémités distales.
Henri Wallon, l'Évolution psychologique de l'enfant, p. 136.
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CONTR. Distal.
Encyclopédie Universelle. 2012.