pugilat [ pyʒila ] n. m.
• 1570; lat. pugilatus
1 ♦ Didact. Dans l'Antiquité, Combat entre boxeurs aux poings gantés de cestes. ⇒ pancrace.
2 ♦ Cour. Bagarre à coups de poing. ⇒ rixe. Discussion qui se termine en pugilat.
● pugilat nom masculin (latin pugilatus) Dans l'Antiquité, combat à coups de poing. Rixe, bagarre à coups de poing : Une scène de pugilat dans un café.
pugilat
n. m. Rixe à coups de poing.
⇒PUGILAT, subst. masc.
HIST. (Antiq.). Exercice, jeu de lutte à coups de poings, pratiqué dans l'antiquité, mettant aux prises des combattants dont les poings étaient recouverts du ceste. Quand on jouait au disque, ils s'arrangeaient pour lui écraser les pieds, et au pugilat, dès la première passe, lui fracassaient la mâchoire (FLAUB., Salammbô, t. 1, 1863, p. 63). Pythagore passait pour avoir eu le prix du pugilat (TAINE, Philos. art, t. 2, 1865, p. 193).
— P. ext. Bagarre à coups de poing. Synon. rixe. C'était chaque jour de nouvelles querelles, qui dégénéraient même en pugilat (SAND, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 38). À la suite d'une histoire de fiacre non payé et de pugilat avec un cocher, il est de nouveau interné (QUENEAU, Enf. du limon, 1938, p. 224).
♦ P. métaph. Ce pugilat à outrance entre notre égoïsme et notre devoir (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 653).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1570 au propre pugillat (GENTIEN HERVET, Trad. St Augustin, De la Cité de Dieu, Paris, 1570, XVIII, chap. XVII, p. 168); 2. 1789 au fig. « vive altercation, lutte violente de paroles » (LOUVET DE COUVRAY, Les amours, Paris, 1821, II, 279 d'apr. B. Henschel ds Fr. mod. t. 37, p. 129). Empr. au lat. pugil(l)atus, -us, de pugil(l)ari « s'exercer au pugilat, combattre », de pugil, -ilis (v. pugiliste). Fréq. abs. littér.:40.
]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1570 au propre pugillat (GENTIEN HERVET, Trad. St Augustin, De la Cité de Dieu, Paris, 1570, XVIII, chap. XVII, p. 168); 2. 1789 au fig. « vive altercation, lutte violente de paroles » (LOUVET DE COUVRAY, Les amours, Paris, 1821, II, 279 d'apr. B. Henschel ds Fr. mod. t. 37, p. 129). Empr. au lat. pugil(l)atus, -us, de pugil(l)ari « s'exercer au pugilat, combattre », de pugil, -ilis (v. pugiliste). Fréq. abs. littér.:40.
pugilat [pyʒila] n. m.
ÉTYM. 1570; lat. pugilatus.
❖
1 Didact. (Antiq.). Lutte à coups de poings où les adversaires s'armaient de cestes (→ Athlète, cit. 5; gymnique, cit. 1; palestre, cit.). — Par ext. || Le pancrace, combinaison de lutte et de pugilat. ⇒ Boxe.
1 (Ils) eussent fort bien pu se rappeler les débuts de ces mêmes Français dans la science du pugilat (…) Ils s'étaient un beau jour lassés de se donner des coups de pied dans la figure et avaient résolu d'apprendre à se servir de leurs poings comme des hommes, de boxer, en un mot.
Louis Hémon, Battling Malone, I.
2 (1840). Cour. Bagarre à coups de poings. ⇒ Rixe (→ Nudité, cit. 3). || Ce jardin fut le théâtre d'un pugilat (→ Peignée, cit.). || Réunion houleuse qui s'achève en pugilat. || Un pugilat en règle.
2 Pendant toute une année, nous nous sommes battus comme des lions tous les deux (…) il essayait de rattraper mon étourderie par des leçons particulières qui, régulièrement, tournaient en pugilats.
Geneviève Dormann, le Chemin des dames, p. 32.
Encyclopédie Universelle. 2012.