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• 1862; lat. zool. radiolaria, de radiolus, dimin. de radius « rayon »

n. m. pl. ZOOL Classe de protozoaires actinopodes marins à squelette siliceux.

— Sing. Un radiolaire.

⇒RADIOLAIRES, subst. masc. plur.

ZOOL. Classe de protozoaires marins, au squelette siliceux et aux pseudopodes filiformes et rayonnants, vivant en symbiose avec les algues unicellulaires à diverses profondeurs. D'autres formes constituent (...) dans la mer, les Radiolaires dont la plupart élaborent un squelette formé d'aiguilles siliceuses et qui revêt des formes multiples (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 413). Les spicules des radiolaires (...) en même temps qu'ils forment l'armature du corps diminuent la tendance à l'enfoncement (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p. 27).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1862 (M. HAERKEL, Monographique des Radiolaires ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 55, p. 909). Terme sc. créé en 1858 par J. Müller dans son étude Ueber die Thalassicollen ds Abhandlungen des Preussischen Akademie der Wissenschaften in Berlin: all. Radiolarien, lat. sc. Radiolaria, dér. du b. lat. radiolus « petit rayon » (IV^e s.), dimin. de radius « rayon ».

radiolaires [ʀadjɔlɛʀ] n. m. pl.

ÉTYM. 1885; lat. zool. radiolaria, de radiolus, dimin. de radius « rayon ».

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♦ Zool. Classe de protozoaires (Actinopodes) pourvus d'un squelette siliceux, à pseudopodes fins et rayonnants, appartenant au plancton marin. || La reproduction des radiolaires se fait par sporulation. || Boue à radiolaires, formée par les squelettes siliceux déposés. — Au sing. || Un radiolaire.