ramille [ ramij ] n. f.
• XIIIe; dimin. de l'a. fr. raim → 2. rame
1 ♦ (Au sing. collect.) Menues branches d'arbres coupées avec leurs feuilles. Fagots, fascines de ramille.
2 ♦ (1802) Une, des ramilles : chacune des plus petites et dernières divisions d'un rameau. « Tout était blanc [...] Blanc depuis le tronc jusqu'aux plus fines ramilles » (Claudel).
● ramille nom féminin (ancien français ram, du latin ramus, rameau) Dernière division des rameaux (surtout pluriel).
ramille
n. f.
d1./d (Collectif) Menue ramée, petites branches coupées avec leurs feuilles.
d2./d (Surtout Plur.) Les ramilles: les plus petites et dernières divisions des rameaux.
⇒RAMILLE, subst. fém.
A. — Au sing. coll. Ensemble de petites branches d'arbres. Parmi les stères de bois empilé et les tas de ramille (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 4).
B. — Dernière division du rameau; petit rameau; petite branche d'arbre. Des ramilles blanches de givre, à terre (REIDER, Mlle Vallantin, 1862, p. 113). Nous marchons dans la forêt (...) les étoiles luisent à travers les ramilles noires (GENEVOIX, Seuil guitounes, 1918, p. 37).
— P. anal. Division d'une autre partie arborescente d'une plante. Parmi les ramilles d'une racine immergée (COLETTE, Pays. et portr., 1954, p. 251). V. panicule ex. de Pesquidoux.
REM. Ramillon, subst. masc., synon. de ramille. Bourrasques brusques faisant gesticuler les rameaux et les ramillons (CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 157).
Prononc. et Orth.:[
]. Ac. dep. 1835: ramilles subst. fém. plur. id. ds LITTRÉ; ROB., Lar. Lang. fr. au sing. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1205 « brindille, rameau » (Renart, éd. Martin, XVII, 1149), seulement en a. fr., v. GDF. et T.-L.; b) 1690 « menus bois servant à faire les fagots » (FUR.); 2. 1802 bot. « division d'un rameau, d'une branche » (J.-Ch. LAVEAUX, Dict. de l'Ac. fr. augm...., p. 455). Dér. de l'a. fr. ram « branche, rameau » (v. rame1); suff. -ille. Fréq. abs. littér.:39.
]. Ac. dep. 1835: ramilles subst. fém. plur. id. ds LITTRÉ; ROB., Lar. Lang. fr. au sing. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1205 « brindille, rameau » (Renart, éd. Martin, XVII, 1149), seulement en a. fr., v. GDF. et T.-L.; b) 1690 « menus bois servant à faire les fagots » (FUR.); 2. 1802 bot. « division d'un rameau, d'une branche » (J.-Ch. LAVEAUX, Dict. de l'Ac. fr. augm...., p. 455). Dér. de l'a. fr. ram « branche, rameau » (v. rame1); suff. -ille. Fréq. abs. littér.:39.
ramille [ʀamij] n. f.
ÉTYM. XIIIe; de l'anc. franç. raim. → 2. Rame.
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1 (Sing. collectif). Menues branches d'arbres avec leurs feuilles. || Fagots, fascines (cit. 1) de ramille. || Ramille sèche servant à l'alimentation des jeunes agneaux.
1 La Noël venue, mangée la truffe et brûlée la ramille de houx arrosé d'eau-de-vie sur un plat d'argent (…)
Colette, la Fin de Chéri, p. 41.
2 (1802). || Une, des ramilles : chacune des plus petites et dernières divisions d'un rameau. — REM. On dit aussi ramillon et ramule.
2 Et je revois cette forêt, le lendemain de Noël (…) Tout était blanc (…)
Blanc depuis le tronc jusqu'aux plus fines ramilles (…)
Claudel, Cinq grandes odes, p. 88.
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DÉR. Ramillon.
Encyclopédie Universelle. 2012.