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sente

sente [ sɑ̃t ] n. f.
• mil. XIIe; lat. semita
Région. ou littér. Sentier. « la précédant de quelques pas, si la sente était trop étroite » (A. Gide).

sente nom féminin (latin semita) Littéraire. Petit sentier. ● sente (homonymes) nom féminin (latin semita) sente forme conjuguée du verbe sentir sentent forme conjuguée du verbe sentir sentes forme conjuguée du verbe sentir

⇒SENTE, subst. fém.
Région. ou littér. Petit chemin; sentier. Sente boueuse, herbeuse, moussue, pierreuse; sente rapide. Une sente très étroite qui s'insinuait dans la forêt (ROMAINS, Copains, 1913, p. 267). La Martoune habite le quartier des Pelousères. C'est juste à l'angle de la boulangerie de Fagot, une d'abord rue, puis route, puis sente, qui monte vers le Bois noir (GIONO, Roi sans divertiss., 1947, p. 20).
[Dans des textes poét.; souvent concurrent de sentier] Quand reviendront les étés, Les amoureux enchantés S'en iront seuls par les sentes (COURTELINE, Conv. Alceste, Actium, 1926, p. 245). Que reviennent la vie et sa juste cadence (...) Le bain chaste au milieu des ondes tiédissantes, Les hommes délaissant l'usine pour les sentes Où tinte la brebis dans les fleurs de genêts (JAMMES, De tout temps, 1935, p. 24).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. formes de sentir. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1160-74 (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, 608); qualifié de ,,vieux`` par RAYMOND 1832, de ,,populaire`` par LITTRÉ, et ,,dialect.`` par DG. Du lat. class. « id. »; sente est encore bien empl. dans la partie septentrionale de la France (FEW t. 11, p. 440b). Fréq. abs. littér.:34.

sente [sɑ̃t] n. f.
ÉTYM. V. 1155; du lat. semita.
Régional ou littér. Petit chemin, sentier (→ Retour, cit. 7). || Les sentes du bois (→ Inextricable, cit. 2).
1 Nous avancions la main dans la main, ou moi la précédant de quelques pas, si la sente était trop étroite.
Gide, Si le grain ne meurt, I, VIII, p. 210.
2 En d'autres, obstrué par les éboulis, il (le plateau) n'offrait qu'une étroite sente, sur laquelle deux personnes ne pouvaient marcher de front.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 128.
Par métaphore. || « Sa pensée se trouvait ramenée sur les sentes familières » (Duhamel, le Voyage de P. Périot, p. 88).

Encyclopédie Universelle. 2012.