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sicaire

sicaire [ sikɛr ] n. m.
• v. 1300; lat. sicarius, de sica « poignard »
Vx ou littér. Tueur à gages.

sicaire nom masculin (latin sicarius, de sica, poignard) Littéraire. Tueur à gages.

⇒SICAIRE, subst. masc.
A. — HIST. Dans l'Antiquité hébraïque, nationaliste zélote qui pratiquait le terrorisme. Les « zélotes » ou « sicaires », assassins pieux, qui s'imposaient pour tâche de tuer quiconque manquait devant eux à la Loi, commençaient à paraître (RENAN, Vie Jésus, 1863, p. 61).
B. — Vx ou littér. Tueur à gages. Soudoyer des sicaires. Je suis proscrit, traqué par les sicaires de la réaction; me refuserez-vous un asile? (SANDEAU, Sacs, 1851, p. 61). Le 28 avril 1192 (...) dans les ruelles étroites du vieux Tyr, il fut rejoint par deux sicaires (...). Ils lui tendirent un placet qu'il accueillit sans méfiance. Tandis qu'il le lisait, l'un d'eux lui plongea un poignard dans le flanc (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 284).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1300 « assassin à gages » (Chron. de Nangis, ann. 1192, p. 1 ds LA CURNE). Empr. au lat. sicarius « id. » (dér. de sica « poignard »). Fréq. abs. littér.:12.

sicaire [sikɛʀ] n. m.
ÉTYM. Fin XIIIe; lat. sicarius, de sica « poignard ».
1 Didact. Terroriste zélote, dans l'antiquité hébraïque. || Les sicaires et les assassins.
0 Révolutionnaires, ils s'opposaient aux pouvoirs établis (les Zélotes); terroristes, ils n'hésitaient pas à tuer sans phrases ceux qu'ils jugeaient traîtres à la cause juive; on les nommait encore sicaires ou assassins.
Daniel-Rops, le Peuple de la Bible, IV, III.
2 (Fin XIXe, Renan). Vx ou littér. Tueur à gages. Mercenaire. || Les sicaires des rois étrangers (→ Représentation, cit. 11).

Encyclopédie Universelle. 2012.