soigneur [ swaɲɶr ] n. m.
• 1903; de soigner
♦ Celui qui est chargé d'apporter des soins à un sportif (spécialt un boxeur, un catcheur) pour entretenir sa condition physique. ⇒ masseur. « un des soigneurs lui offrit de jeter dans le ring la serviette qui est le signal de l'abandon » (Hémon).
● soigneur nom masculin Celui qui s'occupe des soins à donner, au cours d'un entraînement ou d'une compétition, à un sportif, à une équipe.
soigneur
⇒SOIGNEUR, subst. masc.
A. — SPORTS. Personne chargée de donner les soins nécessaires (massages, pansage, surveillance diététique) à un sportif, aux membres d'une équipe sportive, de veiller à la bonne forme physique à l'entraînement ou pendant une compétition. Soigneur de l'équipe de France de football; soigneur d'un nageur, d'un coureur. Je gagne l'entrée des artistes et, par un escalier de cuirassé, puis par un couloir encombré de soigneurs, de journalistes, de nègres transportant des malles de fer, j'arrive à la loge de Ram (MORAND, Champions du monde, 1930, p. 103). Le soigneur dans une équipe, est également masseur. Certains coureurs ont leur soigneur attitré. En effet le coureur doit avoir entière confiance dans son soigneur (SUDRES Cycl. 1984).
— En partic. [Dans les combats de catch ou de boxe] Celui qui se tient au bord du ring pour soigner un boxeur ou un catcheur entre les reprises. Et les bras ballants de l'arbitre, et le soigneur qui m'asperge d'eau, et le gars en casquette qui se pâme et soupire par trois fois: « Ça, c'est beau! » (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 326). La septième reprise voit [le boxeur] Bauman envoyé au tapis pour huit secondes, il veut se relever, mais son soigneur jette l'éponge (L'Œuvre, 10 févr. 1941).
— P. anal. Celui qui est chargé de s'occuper, de soigner un animal participant à des compétitions sportives. Soigneur de chevaux. Gris souris, noirs, fauves, blancs (bien que les lévriers blancs passent pour être malchanceux) (...), les champions, frileusement enveloppés dans des couvertures de couleurs différentes, tenus en laisse par des soigneurs vêtus de blanc, font un tour de piste préalable (MORAND, Londres, 1933, p. 143).
B. — INDUSTR. TEXT. Personne chargée d'entretenir, de conduire une machine. Soigneur aux cardes (...). Soigneur de lissage (...). Soigneur de métier à filer (Mét. 1955).
REM. Soigneuse, subst. fém. [Corresp. à supra B] ,,Ouvrière spécialisée dans l'approvisionnement, la surveillance et l'entretien du métier à filer en continu`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983). J'étais déjà soigneuse aux continus à filer (Le Travailleur mutualiste, avr. 1975, p. 17 ds Clé Mots).
Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1903 « celui qui est chargé de soigner un sportif (coureur cycliste, boxeur, lutteur) avant et pendant une épreuve » (L'Auto, 1er juill. ds PETIOT 1982). Dér. de soigner; suff. -eur2.
]. Étymol. et Hist. 1903 « celui qui est chargé de soigner un sportif (coureur cycliste, boxeur, lutteur) avant et pendant une épreuve » (L'Auto, 1er juill. ds PETIOT 1982). Dér. de soigner; suff. -eur2.
soigneur [swaɲœʀ] n. m.
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1 Celui qui est chargé de soigner, d'entretenir la forme de (un sportif; spécialt, un boxeur, un catcheur). ⇒ Masseur (→ Opposer, cit. 23; serviette, cit. 3). — (Au cours d'un match). Celui qui se tient au coin du ring assigné à l'un des boxeurs, et qui est chargé de le soigner entre les reprises.
1 Les soigneurs s'acquittèrent de leur tâche ordinaire avec indifférence (…) Les mains d'Andy Clarkson, en frictionnant et massant le corps nu de Pat, exprimaient à leur manière leur déconvenue, et leur dédain pour ces muscles qui n'avaient pas su vaincre.
Louis Hémon, Battling Malone, XIV.
2 (…) qu'il se taise, le soigneur qui me souffle dans l'oreille; je suis appuyé trop en arrière, et je me meurtris le croupion sur ce tabouret carré; je n'en finirai pas (…)
Jean Prévost, Plaisirs des sports, p. 74.
2 Celui qui prend soin de (qqch., une opération). || Soigneur de métier à filer. || Soigneur de tissage : calandreur.
♦ Soigneur de bestiaux : éleveur.
➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.