sordide [ sɔrdid ] adj.
• 1495; lat. sordidus, de sordes « saleté »
1 ♦ D'une saleté repoussante, qui dénote une misère extrême. ⇒ dégoûtant. « les sordides masures au visage couvert de suie » (Duhamel).
2 ♦ Fig. Qui est bassement, honteusement intéressé, d'une mesquinerie ignoble. Avarice sordide. Querelle sordide autour d'un héritage. ⇒ répugnant. Ça devient sordide ! « La vieille bourgeoisie française est connue dans le monde entier pour l'esprit d'intérêt sordide qu'elle apporte au mariage » (R. Rolland). — Crime sordide. ⇒ crapuleux. Compromis dans une affaire sordide. — Subst. Le sordide d'une situation ( n. f. SORDIDITÉ ).— Adv. SORDIDEMENT , 1550 .
⊗ CONTR. Propre. Désintéressé, généreux, noble.
● sordidement adverbe De façon sordide.
sordidement [sɔʀdidmɑ̃] adv.
ÉTYM. 1550; de sordide.
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♦ D'une manière sordide, dans la plus grande avarice. || Vivre sordidement. || Épargner sordidement.
Encyclopédie Universelle. 2012.