statisme [ statism ] n. m.
• 1929; de statique, d'apr. dynamisme
♦ Didact. État de ce qui est statique.
⊗ CONTR. Dynamisme.
● statisme nom masculin Littéraire. État de ce qui est statique.
⇒STATISME, subst. masc.
A. — Caractère, état de ce qui est statique (v. ce mot I C). Dans la culture antique l'âme était « apollinienne »: statisme et non point dynamisme; calme, lenteur, sérénité; pas de chronomètre ni d'histoire scientifique, mais la colonne dorique et la géométrie d'Euclide (L. FEBVRE, De Spengler à Toynbee, [1936] ds Combats, 1953, p. 121). Une capacité d'avenir, une aptitude à anticiper le déploiement des actions économiques et de leurs résultats dans le temps, qui est directement opposée au statisme des sociétés traditionnelles (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 251).
B. — PHYS. ,,Écart permanent de vitesse, entre la marche à vide et la machine en charge, d'un moteur thermique ou hydraulique`` (Lar. encyclop.). Le statisme a pour objet une répartition relativement automatique égale des charges entre différents groupes fonctionnant en parallèle (Lar. encyclop.).
Prononc.: [
]. Étymol. et Hist. 1. 1931 (GILSON, Espr. philos. médiév., p. 61); 2. 1964 sc. techn. (Lar. encyclop.). Dér. de statique; suff. -isme. Bbg. QUEM. DDL t. 15.
]. Étymol. et Hist. 1. 1931 (GILSON, Espr. philos. médiév., p. 61); 2. 1964 sc. techn. (Lar. encyclop.). Dér. de statique; suff. -isme. Bbg. QUEM. DDL t. 15.
statisme [statism] n. m.
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♦ Didactique.
1 État de ce qui est statique.
0 (…) l'idée d'un dynamisme (…) étant une chose formulable, communicable, c'est-à-dire identique à elle-même pendant qu'on l'exprime, est (…) un statisme.
Spinoza, cité par Julien Benda, la Trahison des clercs, Préface de mai 1946, B.
2 Sc., techn. Écart permanent entre la vitesse à vide et la vitesse en charge d'un moteur thermique ou hydraulique. || Statisme et asservissement (écart provisoire servant au réglage).
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CONTR. (Du sens 1) Dynamisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.