Akademik

• 1747; lat. steatitis, mot gr.

n. f. MINER Silicate naturel de magnésium, utilisé comme craie par les tailleurs et les couturières et servant à fabriquer les pastels.

⇒STÉATITE, subst. fém.

MINÉR. Silicate de magnésium renfermant du fer, de l'aluminium et de l'eau, constituant une variété compacte de talc, onctueux au toucher, utilisé comme craie par les tailleurs, comme isolant en électricité ou intervenant dans la fabrication d'objets ornementaux. Synon. pierre de lard. La stéatite est un talc compact ou granulaire (...). La craie de Briançon en est une variété d'un blanc laiteux. C'est à la stéatite que doivent être rapportées une partie des substances (...) avec lesquelles les Chinois sculptent des figurines (LAPPARENT, Minér., 1899, p. 500).

Prononc. et Orth. :[steatit]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1562 « silicate de magnésie » (DU PINET, Pline, éd. 1581, II, 742 ds Fonds BARBIER). Empr. au lat. steatitis « pierre de lard », empr. au gr. dér. de , « lard, suif ».

stéatite [steatit] n. f.

ÉTYM. 1747, une première fois en 1562; lat. steatitis, mot grec, de stear, steatos « lard, graisse ».

❖

♦ Minér. Silicate de magnésium compact, renfermant aussi du fer, de l'aluminium et de l'eau, de constitution identique à celle du talc, onctueux au toucher, dit pierre de lard (vx), craie de Briançon. || La stéatite peut être diversement colorée; les variétés blanches sont utilisées en pharmacie, à faire des crayons de pastel, à écrire sur le verre, le drap (tailleurs), comme produit réfractaire.