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surmenage

surmenage [ syrmənaʒ ] n. m.
• 1845; de surmener
Fait de surmener qqn, de se surmener. Surmenage des écoliers. Méd. Ensemble des troubles résultant d'un exercice excessif, d'un excès de travail. Dépression due à un surmenage intellectuel.

surmenage nom masculin Ensemble des troubles consécutifs à une activité physique ou intellectuelle exercée au-delà du seuil de la fatigue. ● surmenage (synonymes) nom masculin Ensemble des troubles consécutifs à une activité physique ou intellectuelle...
Synonymes :
- épuisement
- fatigue

surmenage
n. m. Fait d'être surmené, de se surmener.
|| MED Ensemble des troubles résultant d'un travail excessif de l'organisme.

⇒SURMENAGE, subst. masc.
A. — Fait de surmener un animal. Comment pourrons-nous admettre la contagion du farcin et de la morve chronique, surtout quand nous voyons les vétérinaires les plus distingués (...) nous dire que la mauvaise nourriture, l'habitation malsaine et le surmenage, sont les causes de ces affections (BOYER, Traité des maladies chirurgicales, 1845, II, p. 117 ds QUEM. DDL t. 8).
B. — 1. Fait de surmener quelqu'un ou de se surmener. Il paraît que Faguet est tout à fait malade (...) Résultat du surmenage considérable auquel il s'est livré (LÉAUTAUD, Journal littér., 2, 1908, p. 199).
2. MÉD. État dépressif résultant d'une fatigue extrême. Surmenage intellectuel. La fatigue, poussée à l'extrême dans son intensité, aboutit au surmenage aigu; sa persistance constitue le surmenage chronique. Le surmenage aigu apparaît comme conséquence d'un travail physique intense et prolongé, comme les records sportifs ou les marches forcées sans repos suffisant en ont donné maints exemples (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 185). Surmenage scolaire. ,,Épuisement psychique de certains élèves fréquentant des classes où le travail est mal organisé ou excessif`` (COUDRAY 1973). Particulièrement néfaste est le raccourcissement de l'année scolaire. Là où se trouve la première cause du surmenage scolaire (CAPELLE, Éc. demain, 1966, p. 153).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1845 méd. vétér. (BOYER, loc. cit.); 2. 1864 (GONCOURT, Journal, p. 47: Savez-vous si la tristesse de ce siècle-ci ne vient pas du surmenage, de son mouvement, de son prodigieux effort). Dér. de surmener; suff. -age. Fréq. abs. littér.:75.

surmenage [syʀmənaʒ] n. m.
ÉTYM. 1845, in D. D. L.; de surmener.
Fait de surmener qqn, de se surmener. || Surmenage des écoliers. || Un surmenage pernicieux (→ Amusement, cit. 12).
1 La Beulet (…) avait eu le front de réclamer un supplément de gages de cinq francs par mois en considération des deux hommes jeunes et vigoureux qui pouvaient être l'occasion d'un surmenage supplémentaire.
M. Aymé, la Vouivre, p. 29.
(1890). Méd., cour. État d'auto-intoxication résultant d'un exercice prolongé au-delà de la sensation de fatigue, d'un excès de travail de l'organisme, se traduisant par divers troubles physiologiques (nutritionnels, métaboliques…) et psychophysiologiques (comme la dépression). Fatigue. || Surmenage allant jusqu'à l'épuisement. || Surmenage aigu, chronique; général, local. || Surmenage physique, intellectuel. || Surmenage aggravé par l'anxiété, la tension psychologique.Par ext. || Un surmenage de la sensibilité (→ Impressionnabilité, cit.).
2 Je dus d'abord suivre à Vichy un long traitement nécessité par le surmenage de ces dernières années, et surtout de ces derniers mois.
L. H. Lyautey, Paroles d'action, p. 222.

Encyclopédie Universelle. 2012.