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surpris

surpris, isesurprendre

⇒SURPRIS, -ISE, part. passé et adj.
I. — Part. passé de surprendre.
II. — Adjectif
A. — [En parlant d'une pers.] Étonné. Il a été tout surpris de voir que l'on connaissait déjà la nouvelle (Ac. 1935).
— [P. méton.] Avoir l'air surpris; avec des regards surpris; d'une voix surprise. Une de ces grandes blondes au teint un peu rouge, avec des yeux surpris, d'un vert limpide (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 253).
Empl. subst. La personne surprise. Faire le surpris. Feindre l'étonnement. Il semble bon enfant, humain surtout. Ces grimaces de poëte angélique lui réussissent, comme réussiront toujours celles de la femme qui fait bien l'ingénue, la surprise, la jeune, la victime, l'ange blessé (BALZAC, Modeste Mignon, 1844, p. 57).
B. — [En parlant d'un inanimé] Découvert. Paupières qui battent, bouche tendue, tout n'est qu'aveu. L'âme est dessous ce masque, l'âme et l'amour sont ce masque même. Solitude transparente, secret surpris, viol, étreinte dérobée (MARTIN DU G., Thib., Sorell., 1928, p. 1179).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-i:z]. Att. ds Ac. dep. 1718. Fréq. abs. littér.:6 796. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 8 267, b) 9 812; XXe s.: a) 11 181, b) 9 861.

Encyclopédie Universelle. 2012.