sweepstake [ swipstɛk ] n. m.
• 1827, répandu v. 1934; mot angl., de to sweep « enlever, rafler » et stake « enjeu »
♦ Turf Loterie par souscription entre les propriétaires des chevaux engagés dans une course. — Par anal. Loterie où l'attribution des prix dépend à la fois d'un tirage et du résultat d'une course. Un billet de sweepstake.
● sweepstake nom masculin (mot anglais, de to sweep, enlever, et stake, enjeu) Loterie consistant à tirer au sort les chevaux engagés dans une course dont le résultat détermine les gagnants. (Il est uniquement fondé sur des épreuves hippiques très importantes.)
sweepstake
n. m. (Anglicisme) Loterie combinée à une course de chevaux.
⇒SWEEPSTAKE, subst. masc.
TURF. Loterie consistant à tirer au sort les chevaux engagés dans une course dont le résultat détermine le gain des joueurs. Billet de sweepstake; disputer un sweepstake; jouer au sweepstake. Le mérite de la Société d'Encouragement à l'Élevage du Cheval français est d'autant plus digne d'être souligné qu'elle n'a eu recours, pour ce faire, à aucun sweepstake de la Loterie nationale (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 1, col. 8). Actuellement, il y a trois Sweepstakes dans l'année: Grand Prix de Paris, Prix de l'Arc-de-Triomphe à Longchamp, et Prix d'Amérique à Vincennes (P. ARNOULT, Les Courses de chevaux, 1967, p. 116).
Prononc. et Orth.:[], [-tek]. WARN. 1968, Pt ROB. [-]; Lar. Lang. fr. [-tek]; ROB. 1985 [-], [-tek]; MARTINET-WALTER 1973 [-tek] 5/17, [-] 4/17, angl. 7/17. Étymol. et Hist. 1. 1776 (Courrier de l'Europe, 1er nov., 6a ds HÖFLER Anglic.: le Gagne-tout - Sweepstakes - à Lewes); 1784 (ibid., 16 avr., 244b, ibid.: Les Sweepstakes sont des dépôts faits par chacune des personnes qui ont des chevaux enregistrés pour courir, & sont le prix de la course); 1828 « id. » p. réf. à l'Angleterre, mais dans un autre pays [Hongrie] (J. des haras, II, 80 ds BONN., p. 150); 2. 1937 « loterie consistant à tirer au sort les chevaux engagés dans une course dont le résultat fixe les gagnants » (Pt Lar. 1938 [daté de nov. 1937]). Empr. à l'angl. sweepstake comp. de stake « enjeu » et to sweep « balayer » att. dep. 1495 d'abord au sens de « celui qui ramasse tous les enjeux » puis « prix gagné dans une course ou une compétition où la totalité des enjeux revient à un ou plusieurs gagnants » (dep. 1773 ds NED) et « jeu, pari mutuel dans lequel chaque participant met un enjeu dont la totalité reviendra à un ou plusieurs gagnants (1862, ibid.). "Vulgarisé vers 1934" selon DAUZAT 1938. Bbg. BECKER 1970, pp. 38-39; p. 269, 333.
sweepstake [swipstɛk] n. m.
ÉTYM. 1776, comme mot angl.; francisé en 1828; répandu 1934 (Bloch, Dauzat); mot angl., de (to) sweep « enlever, rafler », et stake « enjeu ».
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♦ Anglic. Turf. Loterie par souscription entre les propriétaires des chevaux engagés dans une course. — Loterie où l'attribution des prix dépend à la fois d'un tirage et du résultat d'une course. || Un billet du sweepstake.
1 En France, depuis peu, la coutume anglaise du Sweepstake s'est implantée de manière apparemment solide. Deux fois par an, au Grand Prix de Paris et au Prix de l'Arc-de-Triomphe, à Longchamp, il est pratiqué un sweepstake. Il consiste en ce que les billets de la tranche de la Loterie Nationale émise à cette occasion sont affectés, après tirages et par séries déterminées, à chacun des chevaux qui prendront part à la course. Des lots sont distribués aux chevaux classés gagnant et placés.
P. Arnoult, les Courses de chevaux, p. 118.
2 Il s'inscrivit d'abord pour une sorte de sweepstake. Le joueur donnait au steward du pont un chiffre, de un à dix. À midi, on affichait dans le hall des premières le nombre de milles marins parcourus depuis la veille par le paquebot : le dernier chiffre de ce nombre déterminait les gagnants.
Roger Vercel, l'Île des revenants, 1954, p. 20-21.
Encyclopédie Universelle. 2012.