tangon [ tɑ̃gɔ̃ ] n. m.
• 1778; p.-ê. du moy. néerl. tange; cf. a. fr. tanque (1448)
♦ Mar. Poutre mobile établie horizontalement à l'extérieur d'un navire à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations lorsque le navire est à l'ancre.
♢ Sur les thoniers, Longue perche au pied du grand mât, s'abaissant à l'horizontale, et à laquelle on attache les lignes.
♢ Tangon de spinnaker : long espar servant à maintenir l'ouverture du spinnaker.
● tangon nom masculin (moyen néerlandais tange, tenailles) Espar horizontal placé en dehors du bâtiment, perpendiculairement à la coque, et servant à amarrer les embarcations. Espar fixé sur chaque bord des navires pêchant le thon aux lignes, ou monté sur certains chalutiers et servant à traîner deux chaluts à la fois. ● tangon (expressions) nom masculin (moyen néerlandais tange, tenailles) Tangon de spinnaker, long espar servant à amurer le spinnaker d'un voilier. ● tangon (homonymes) nom masculin (moyen néerlandais tange, tenailles) tanguons forme conjuguée du verbe tanguer
tangon
n. m. MAR Long espar disposé à l'extérieur d'un navire, pour amarrer les embarcations.
⇒TANGON, subst. masc.
MAR. ,,Poutre mobile établie horizontalement à l'extérieur d'un navire à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations lorsque le navire est à l'ancre`` (GRUSS 1952). Après les premières agitations qui, à bord, suivent toujours les mouillages (embarcations à mettre à la mer; échelles, tangons à pousser dehors) nous n'avions plus rien à faire qu'à regarder (LOTI, Mme Chrys., 1887, p. 9).
♦ À bord des bateaux de pêche, longue perche articulée au pied du grand mât, qui s'abaisse à l'horizontale pour la pêche, et sur laquelle sont fixées les lignes (d'apr. GRUSS 1952). La pêche aux lignes. Ces dernières sont montées sur de longues perches — appelées tangons — placées sur chaque bord du navire et que l'on rabat latéralement pendant la pêche (BOYER, Pêches mar., 1967, p. 71).
♦ Tangon de spinnaker. Espar servant à amurer le spinnaker d'un voilier ou d'un dériveur (d'apr. GRUSS 1952).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1778 mar. « espar horizontal, placé en dehors du bâtiment » (ROMME, Descr. de l'art de la mâture, s.l., 24 ds Fr. mod. t. 26, 1958, p. 58); 1904 tangon de spinnaker (Nouv. Lar. ill.). Orig. incertaine, peut-être empr., d'apr. FEW t. 17, p. 306a, au néerl. tange « tenailles », avec le suff. -on fréq. dans les noms d'outils. L'esp. tan-gón, de même sens, att. dep. 1884 (COR.-PASC.), est empr. au français.
tangon [tɑ̃gɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1797; p.-ê. du moy. néerl. tange (cf. anc. franç. tanque, 1448), mais l'anc. franç. possède tangouner « piquer à l'aiguille » (→ Tanguer), et le tangon est « fiché, piqué » dans le mât de l'étrave (P. Guiraud).
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♦ Mar. Fort espar utilisé à l'horizontale, et qui dépasse à l'extérieur du navire.
♦ Spécialt. « Poutre mobile établie horizontalement à l'extérieur d'un navire à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations lorsque le navire est à l'ancre » (Gruss). — Longue perche, à bord des thoniers, s'abaissant à l'horizontale, et sur laquelle sont frappées les lignes.
♦ (1904). || Tangon de spinnaker, de spi : espar servant à maintenir l'ouverture du spinnaker. || Frapper le bras de spi sur le tangon. || Ferrure de tangon. || Tangon métallique.
Encyclopédie Universelle. 2012.