teck [ tɛk ] n. m. VAR. tek
• 1772; teca 1614; port. teca, de tekku, mot de Malabar
1 ♦ Arbre des zones d'Asie tropicale (verbénacées) qui fournit un bois apprécié.
2 ♦ Bois brunâtre, dur, très dense, imputrescible, provenant de cet arbre. Pont latté en teck.
⊗ HOM. Tec, thèque.
● teck ou tek nom masculin (portugais teca, du tamoul tēkku) Grand arbre originaire de l'Asie du Sud-Est (verbénacée), où il couvre une aire étendue à basse et moyenne altitude, et dont le bois est apprécié pour de nombreux usages. (Les oléorésines qu'il contient le rendent imputrescible et résistant aux insectes ; c'est le meilleur bois de construction navale.) ● teck ou tek (homonymes) nom masculin (portugais teca, du tamoul tēkku) tec nom féminin invariable thèque nom féminin
teck ou tek
n. m.
d1./d BOT Arbre des régions tropicales (Fam. verbénacées).
d2./d Bois mi-dur de cet arbre apprécié en ébénisterie pour sa couleur rouge-brun, et en construction navale pour son imputrescibilité.
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tek
n. m. V. teck.
⇒TECK, TEK, subst. masc.
BOT. Grand arbre de la famille des Verbénacées, originaire de l'Asie du Sud-Est, dont le bois dur, presque imputrescible, est employé dans la construction navale, l'ébénisterie, la menuiserie. D'immenses forêts (...) de tecks, de gigantesques mimosées, de fougères arborescentes, couvraient le pays en premier plan (VERNE, Tour monde, 1873, p. 84). Des yoles de bois de tek vernissé et ciré, de luxueux joujoux les emportent en tous sens [les jeunes gens] (LORRAIN, Âmes automne, 1898, p. 91).
— P. méton. Bois de cet arbre; p. ext., tout bois exotique de qualité voisine. L'ameublement de teck, d'ébène, et les portraits de Kaufmann. C'était tout un site de ma jeunesse (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 92).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. dep. 1878: teck, tek. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 220: tek. Étymol. et Hist. 1614 Teca (P. DU JARRIC, Hist. des choses les plus memorables advenues tant ez Indes Orientales, que autres païs de la descouverte des Portugais, en l'establissement et progrez de la foy chrestienne, t. 3, p. 845 ds ARV., p. 470); 1652 Theca (P. PHILIPPE, Voyage d'Orient, p. 400, ibid.); 1685 Teka (Journ. des Sav., t. 12, p. 98 ds KÖNIG, p. 202); 1770 tecke (RAYNAL, Hist. phil. et pol. des Établissements des Européens dans les deux Indes, t. 1, p. 14 ds DALG.). Empr. au port. teca « teck, bois de teck » (dep. 1614, DIOGO DO CONTO ds DALG.), lui-même empr. au tamoul ou malayalam .
Encyclopédie Universelle. 2012.