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tertre

tertre [ tɛrtr ] n. m.
• 1080; lat. pop. °termes, crois. de termen, inis (de terminus « borne ») avec limes, itis « limite »
Petite éminence isolée à sommet aplati. butte, monticule. Elle « gagna le sommet du tertre » (Gautier). Maison sur un tertre.
(v. 1650) Tertre ou tertre funéraire : élévation de terre recouvrant une sépulture. ⇒ tumulus.

tertre nom masculin (latin populaire termes, -itis, du latin classique termen, -inis, borne) Petite élévation de terre à sommet plat, et isolée. Éminence de terre recouvrant une sépulture. (On dit aussi tertre funéraire.) ● tertre (synonymes) nom masculin (latin populaire termes, -itis, du latin classique termen, -inis, borne) Petite élévation de terre à sommet plat, et isolée.
Synonymes :
- monticule
Éminence de terre recouvrant une sépulture.
Synonymes :
- butte

tertre
n. m. Monticule, petite éminence de terre. Tertre funéraire, élevé au-dessus d'une sépulture.

⇒TERTRE, subst. masc.
A. — Petite éminence de terre, souvent à sommet plat, et isolée. Synon. butte, monticule. La Place du Tertre à Paris. On nous menait souvent au Mont-Dol, au sommet duquel se trouvaient quelques ruines gallo-romaines: du haut de ce tertre isolé, l'œil plane sur la mer et sur des marais (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 80). Peyrony se laisse tomber sur un tertre de gazon planté d'arbres (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 290).
B. — Monticule de terre recouvrant une sépulture. Synon. tumulus. Tertre funéraire. Le dimanche qui suit l'enterrement, les proches parents du défunt se réunissent, après la messe, sur la tombe de celui qu'ils ont perdu (Lorraine) et déposent, sur le tertre, l'écuelle du mort remplie d'eau bénite (MENON, LECOTTÉ, Vill. Fr., 2, 1954 p. 101). On n'a pas encore osé conseiller la suppression des tertres tumulaires, gaspilleurs de place (MEYNIER, Paysages agraires, 1958, p. 68).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « petite éminence de terre isolée à sommet aplati » (Roland, éd. J. Bédier, 708); 2. 1649 « élévation de terre recouvrant une sépulture » (SCARRON, Virgile travesty, l. III, p. 213, éd. de 1668); 1906 tertres funéraires (Pt Lar.). D'un lat. pop. termitem, acc. de termes, -mitis « tertre », réfection par substitution de suff., prob. d'apr. limes, limitis « limite, borne », qui a aussi le sens de « monticule, tertre », du lat. termen, -inis « borne ». Fréq. abs. littér.:290. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 463, b) 460; XXe s.: a) 332, b) 391.

tertre [tɛʀtʀ] n. m.
ÉTYM. 1080, Chanson de Roland; du lat. pop. termes, croisement de termen, inis (de terminus « borne ») avec limes, itis « limite ».
Petite éminence isolée à sommet aplati (→ Esparcet, cit.; éventer, cit. 11; escarpement, cit. 3). Butte, hauteur, monticule; vigneau.
0 (…) c'est un tertre assez élevé qui existe encore et derrière lequel la garde était massée dans une déclivité de la plaine.
Hugo, les Misérables, II, I, VII.
(V. 1650). || Tertre, un tertre funéraire, élévation (cit. 4) de terre recouvrant une sépulture (→ Humble, cit. 33; issu, cit. 2). Mound, tumulus.

Encyclopédie Universelle. 2012.