thrombus [ trɔ̃bys ] n. m.
• 1539; trumbe v. 1370; mot lat., du gr. thrombos
♦ Méd. Masse sanguine coagulée dans un vaisseau, où elle détermine une thrombose.
● thrombus nom masculin (grec thrombos, caillot) Masse sanguine coagulée dans un vaisseau, dont la présence constitue la thrombose si cette production est née sur place, l'embolie si elle y est parvenue par le courant circulatoire.
⇒THROMBUS, subst. masc.
PATHOL. Masse de sang coagulé, de consistance gélatineuse ou ferme, qui se forme dans une cavité vasculaire ou cardiaque et qui peut entraîner une embolie. Les veines des membres inférieurs (...) étaient oblitérées par des thrombus phlébitiques organisés (BRUMPT, Parasitol., 1910, p. 379). Moore a publié un cas d'artérite aiguë des deux iliaques (...), avec constatation de gonocoques dans le thrombus artériel (HUDELO ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p. 564).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1798-1878. Étymol. et Hist. [Ca 1370 les trumbes du sang (trad. de la Chirurgie de Gui de Chauliac ds SIGURS, p. 77)] 1539 thrombus (J. CANAPPE, 5e Livre de la Méthode Thérapeutique, p. 65 ds Fr. mod. t. 19, p. 20). Mot lat. méd., latinisé du gr. « caillot de sang ».
thrombus [tʀɔ̃bys] n. m.
ÉTYM. 1539; trumbe, v. 1370; mot lat., du grec thrombos.
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♦ Méd. Masse sanguine coagulée, et, spécialt, coagulée dans un vaisseau où elle peut déterminer une thrombose. || « Le thrombus ou caillot ainsi formé va obstruer la brèche vasculaire, arrêtant la perte de sang » (Sciences et Avenir, no spécial 22, p. 36).
Encyclopédie Universelle. 2012.