timidement [ timidmɑ̃ ] adv.
• 1549; de timide
♦ D'une manière timide, avec timidité. ⇒ mollement. « Les premiers jours, il heurtait la porte timidement, et demandait avec insistance : Je ne vous ennuie pas ? » (F. Mauriac). Il exposa timidement sa requête.
⊗ CONTR. Bravement, carrément, hardiment, violemment.
● timidement adverbe De façon timide.
timidement
adv. Avec timidité.
⇒TIMIDEMENT, adv.
D'une manière timide, avec timidité.
A. — [Corresp. à timide B] Anton. audacieusement, bravement, carrément, franchement, hardiment. Entrer, frapper à la porte timidement; répondre timidement; sortir timidement de sa cachette, de sa maison. Alors des objections assez graves vinrent à sa pensée (...) Timidement, avec hésitation, il souleva la première (A. FRANCE, Anneau améth., 1899, p. 277). Le 21 janvier, il protesta timidement contre sa prétention d'intervenir dans les affaires intérieures du royaume (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 245).
B. — [Corresp. à timide C] À six heures et demie, la cloche a tinté timidement pour le Salut où j'hésitai à me rendre (MAURIAC, Bloc-Notes, 1954, p. 78). Il y a 68 ans que le principe était timidement mis en vigueur (WOLKOWITSCH, Élev., 1966, p. 135).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1542 timidéement « avec crainte » (Dion historien, trad. Cl. Deroziers, 69b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 173); 1549 « de manière timide » (EST.). Dér. de timide; suff. -ment2. Fréq. abs. littér.:566. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 558, b) 841; XXe s.: a) 904, b) 935.
timidement [timidmɑ̃] adv.
ÉTYM. 1549; de timide.
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♦ D'une manière timide, avec timidité. || Nous objections timidement que… ⇒ Mollement (→ Interdire, cit. 6). || Il exposa (cit. 11) timidement la requête.
0 Les premiers jours, il heurtait la porte timidement, et demandait avec insistance : Je ne vous ennuie pas ?
F. Mauriac, l'Enfant chargé de chaînes, XI.
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CONTR. Audacieusement, bravement, carrément, délibérément, franchement, hardiment, hautement.
Encyclopédie Universelle. 2012.