tomawak [ tɔmawak ] ou tomahawk [ tɔmaok ] n. m.
• 1904, -1769 tomahauk 1707; mot angl., d'une langue du groupe algonquin
♦ Hache de guerre dont se servaient les Indiens de l'Amérique du Nord. « Au lieu de tomawaks et de masques indiens on vend des lampes à pétrole » (Beauvoir).
● tomawak ou tomahawk nom masculin (anglais tomahawk, de l'algonquin tamahacan) Hache de guerre des Indiens d'Amérique du Nord.
tomahawk ou tomawak
n. m. Hache de guerre des Indiens d'Amérique du Nord.
⇒TOMAHAWK, subst. masc.
Hache de guerre des anciennes tribus indiennes d'Amérique du Nord. Le tomahawk des indiens combinait une tête en pierre sphérique ou appointie avec un manche en bois inséré dans un fourreau de cuir qui maintenait la tête (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 232).
Prononc. et Orth.:[], [-]. BARBEAU-RODHE 1930 [-]. Prononc. dominante ds MARTINET-WALTER 1973, à côté de [], []. Var. graph. corresp. tomawak (ds Lar. Lang. fr., et ds Pt ROB. et ROB. 1985, qui la qualifient de ,,fautive``). Att. ds Ac. dep. 1878: ,,on prononce tomahauk``. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 310: tomahok. Étymol. et Hist. 1707 Tomahauk et Tomahawk (Hist. de la Virginie trad. de l'angl., p. 62 et 264 ds KÖNIG 1939, p. 204); 1904 (Nouv. Lar. ill.: On écrit aussi Tomawak, tomahawe, tomawauk, etc.). Issu de l'algonquin de l'Est (FRIED., p. 617b) désignant cet instrument, par l'intermédiaire de l'anglo-amér. où le terme est att. sous différentes formes, d'abord dans des gloses ou des lex. indien-angl. (dep. 1605 et 1607 ds FRIED., loc. cit., dep. 1612 ds Americanisms, DAE et NED). Fréq. abs. littér.:35. Bbg. BONN. 1920, pp. 156-157.
ÉTYM. 1769, in Höfler; tomahauk, 1707; mot angl., d'une langue du groupe algonquin.
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♦ Hache de guerre dont se servaient les Indiens de l'Amérique du Nord.
1 Les chefs de guerre, le tomahawk à la main (…) prennent la gauche.
2 Il caressait un tomahawk d'Illinois, et sentait le scalpel d'un Cherokee qui lui enlevait la peau du crâne.
Balzac, la Peau de chagrin, p. 27 (1831).
3 Leurs instruments d'attaque et de défense consistaient en un casse-tête (…), et une espèce de « tomahawk », pierre aiguisée très dure, fixée entre deux bâtons par une gomme adhérente.
J. Verne, les Enfants du capitaine Grant, t. II, p. 180.
REM. On rencontre la graphie fautive tomawak [tɔmawak] (1904, Larousse).
Encyclopédie Universelle. 2012.