triolet [ trijɔlɛ ] n. m.
• 1488; emploi métaph. de triolet, var. dial. de trèfle
1 ♦ Hist. littér. Poème à forme fixe, de huit vers sur deux rimes, dont le 1er, le 4e et le 7e sont semblables. Les triolets de Banville.
2 ♦ (1839; avec infl. de trio) Mus. Groupe de trois notes d'égale valeur qui se jouent dans le temps de deux, lorsqu'elles sont surmontées du chiffre trois. ⇒aussi sextolet. Un triolet de croches vaut une noire.
● triolet nom masculin (de trio) Groupe de trois notes valant deux notes de la même figure rythmique. (Le triolet est donc la division ternaire d'une figure de note simple. Ce groupement est surmonté du chiffre 3.) Poème à forme fixe de huit vers composé sur deux rimes et dont trois vers (le premier, le quatrième et le septième) sont les mêmes.
triolet
n. m. MUS Cellule rythmique divisant un temps en trois parties égales.
⇒TRIOLET, subst. masc.
A. — MUS. Groupe de trois notes égales dont la valeur est égale à celle de deux ou quatre notes dans une mesure binaire. Triolet de croches, de noires, de blanches; triolet double, simple. Les triolets en tierces des altos passent et brodent mystérieusement sous le chant du hautbois et les parties de clarinettes (EMMANUEL, Pelléas, 1929, p. 11).
B. — LITT., VERSIF. Poème à forme fixe composé de huit vers sur deux rimes, de forme abaa-abab. J'avais même commencé, à ce sujet, des triolets assez médiocres (VERLAINE, Œuvres posth., t. 2, Crit. et conf., 1896, p. 364).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin XVe s. versif. (B. D'AURIOL, La Départie d'amours ds O. DE SAINT-GELAIS et B. D'AURIOL, La Chasse et le départ d'amours, éd. 1509, 201 v° d'apr. L. E. KASTNER ds R. Lang. rom. t. 47, p. 23); 2. 1829 mus. (BOISTE). Prob. issu, p. compar. de cette forme poét. où trois vers sont répétés avec la feuille tripartie du trèfle, de triolet « trèfle », très répandu dans les dial., dér. du gr. 
(trèfle); cf. (targe) à maniere de triolet « (targe) en forme de trèfle », fin XVe s., O. DE LA MARCHE, Mém., L. I, chap. 21, éd H. Beaune et J. d'Arbaumont, t. 2, p. 146. Voir BL.-W.3-5 et FEW t. 13, 2, p. 295a. Fréq. abs. littér.:26. Bbg. SPITZER (L.). Triolet. Rom. R. 1948, t. 39, pp. 146-155.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin XVe s. versif. (B. D'AURIOL, La Départie d'amours ds O. DE SAINT-GELAIS et B. D'AURIOL, La Chasse et le départ d'amours, éd. 1509, 201 v° d'apr. L. E. KASTNER ds R. Lang. rom. t. 47, p. 23); 2. 1829 mus. (BOISTE). Prob. issu, p. compar. de cette forme poét. où trois vers sont répétés avec la feuille tripartie du trèfle, de triolet « trèfle », très répandu dans les dial., dér. du gr. (trèfle); cf. (targe) à maniere de triolet « (targe) en forme de trèfle », fin XVe s., O. DE LA MARCHE, Mém., L. I, chap. 21, éd H. Beaune et J. d'Arbaumont, t. 2, p. 146. Voir BL.-W.3-5 et FEW t. 13, 2, p. 295a. Fréq. abs. littér.:26. Bbg. SPITZER (L.). Triolet. Rom. R. 1948, t. 39, pp. 146-155.
1. triolet [tʀijɔlɛ] n. m.
ÉTYM. 1545; mot franco-provençal, du lat. trifolium (→ Trèfle).
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♦ Régional. Trèfle rampant. — Lupuline.
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2. triolet [tʀijɔlɛ] n. m.
ÉTYM. 1488; emploi métaphorique de 1. triolet.
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1 Hist. littér. Poème à forme fixe, de huit vers sur deux rimes, dont le premier, le quatrième et le septième sont semblables. || Les triolets de Banville (Odes funambulesques).
0 Le triolet (…) remonte au Moyen Âge. Les Parnassiens ont essayé de le ressusciter; on cite couramment un triolet d'Alphonse Daudet.
R. Queneau, Bâtons, chiffres et lettres, p. 328.
2 (1839; avec infl. de trio). Mus. Groupe de trois notes d'égale valeur qui se jouent dans le temps de deux, lorsqu'elles sont surmontées du chiffre trois. ⇒ Sextolet. || Un triolet de croches vaut une noire.
Encyclopédie Universelle. 2012.